Polymnie
           
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Rachmaninov
Les 5 Concertos • Symphonie "Jeunesse"

Arensky
Fantaisie sur des thèmes russes op.48

Enguerrand-Friedrich Lühl-Dolgorukiy, pianos 1 et 2 re-recording

triple cd

POL 214 167

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Polymnie
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Serge Rachmaninov
Concerto n° 2 Op.18
Concerto n° 5 (posth.) 
Transcription d'Alexander Warenberg 

Concerto n° 3 Op.30
Concerto n° 1 Op.1 (1917) 

Concerto n° 4 Op.40 (1928)

Serge
Rachmaninov
Symphonie "Jeunesse" (1891)

Anton Arensky
Fantaisie sur des Thèmes russes Op.48

   
 

Rachmaninov

Concertos 1-2-3-4-5 / Symphonie "Jeunesse"


Concerto n°1 Op.1 ( CD II )
L’œuvre originalement composée en 1890, comptant ainsi comme une pièce de jeunesse, l’auteur, qui n’en était pas satisfait, décida de la réviser entièrement en 1917. C'est cette version que nous vous livrons ici. La première représentation fut assurée en mars 1892 avec Rachmaninov au piano et l’orchestre du conservatoire dirigé par Vladimir Safonov.
Gutheil édita l’œuvre complète en 1892. En 1908, il comptait revoir sa pièce de jeunesse, mais ce n’est qu'à l'automne 1917 qu’il put finalement s’y consacrer pleinement. Il composa un nouveau concerto basé sur le matériel d’origine : seulement 12 mesures du premier mouvement ont été maintenues, 8 du second (y compris l’introduction orchestrale) et 1 seule mesure du final.

Concerto n°2 Op.18 ( CD I )
Le 15 mars 1897, Rachmaninoff venait d’essuyer le plus grand échec de sa carrière auprès du public de Saint-Pétersbourg avec la création de sa première Symphonie op.13 en ré mineur. Pendant plusieurs mois, il n’écrivit plus une seule note. Le 2 décembre 1900, au cours d’une représentation de bienfaisance, il joua les deux derniers mouvements de son Concerto avec Siloti au pupitre. Encouragé par ce premier succès depuis sa malheureuse symphonie, Rachmaninov compléta le concerto en y ajoutant le premier mouvement. Il le joua en entier l’année suivante, le 27 octobre 1901, au cours d’un concert donné par la Philharmonie de Moscou. C’était la première audition de l’une des œuvres les plus populaires de la littérature pianistique.

Concerto n°3 Op.30 ( CD II )
Pour la première fois dans l’histoire discographique, le quatrième concerto pour piano de Rachmaninov est enregistré à la suite du troisième – et dans sa version originale. Habituellement, l’énigmatique quatrième concerto succède, pour des questions stylistiques, au premier et le troisième au deuxième, mais dans ce cas précis, Polymnie a choisi de respecter un ordre chronologique et non esthétique.
En 1909, Rachmaninov entreprend sa première tournée de concerts aux Etats-Unis, pendant laquelle il présente en première audition, son troisième Concerto op.30 fraîchement terminé le 23 septembre de la même année dans sa maison de campagne, "Ivanovka". À cause de contraintes de temps, Rachmaninov n'avait pas pu travailler la partition en Russie et c’est sur un piano silencieux qu’il étudia son concerto pendant le voyage en bateau pour New York.
Walter Damrosch dirigea l’orchestre symphonique de New York sous les doigts du compositeur.
Les critiques de l’époque commentèrent entre autres : "Monsieur Rachmaninov fut rappelé plusieurs fois par le public qui insista pour qu'il rejoue, mais il leva les mains dans un geste signifiant qu'il était d'accord pour rejouer mais que c'étaient ses doigts qui ne l'étaient pas. Cela fit beaucoup rire le public qui, à ce moment-là seulement, le laissa partir". Josef Hofmann, le pianiste à qui l'œuvre est dédicacée et que Rachmaninov considérait meilleur pianiste que lui, n’a jamais tenté de la jouer, disant que "ce n’était pas pour lui ". L’œuvre sera rejouée quelques semaines plus tard sous la direction de Gustav Mahler.

Concerto n°4 Op.40 ( CD III )
"Le quatrième concerto de Rachmaninov est une œuvre plutôt faible qui ne peut soutenir la comparaison avec son second ou son troisième concerto [...]. L’œuvre est écrite dans une veine plutôt légère ". Ce que vous entendez là vous paraît-il "léger" ou encore "faible" ? Je pense qu’il est, cent ans plus tard, grand temps de restituer cette œuvre maudite depuis sa première version datant de 1926 ! Pourquoi avoir continuellement choisi cette œuvre plutôt qu’une autre pour la dénigrer en la comparant à ce qui n’est pas comparable ? Chaque œuvre d’art est, certes, créée par une seule et même personne, mais néanmoins, elle dépend de l’évolution personnelle de son auteur, même si chaque œuvre peut effectivement posséder sa propre valeur. Un compositeur comme Rachmaninov écrivit peu sur commande mais suivait plutôt sa propre intuition créatrice : il n’a certainement pas mis tant d’années à composer un concerto de 30 minutes pour en faire un cancan de piètre qualité !
La composition de ce concerto énigmatique et effectivement très peu joué remonte à...1914, interrompue par la guerre civile en Russie en 1917 suivie de l’exode familial aux USA à New-York le 10 novembre 1918 sous le (réel) prétexte d’une deuxième tournée américaine. Rachmaninov usa d’ailleurs d’un collage issu d’une autre pièce antérieure dans le deuxième mouvement : les dernières pages proviennent de la fin de l’Etude-tableau op.33 n°3. Subvenir aux besoins de sa famille limita Rachmaninov dans son travail et c’est ainsi que le concerto partit dans un tiroir. Il le reprit en 1926 en suspendant quelques engagements professionnels. La première avec l’Orchestre de Philadelphie eut lieu avant même que les trois mouvements ne soient véritablement achevés, ce qui théoriquement, n’aurait pas forcément terni la qualité générale de l’œuvre, mais les critiques se chargèrent de démonter la création en quelques phrases, usant de qualificatifs tels que "trop long" et "fatigant" ou encore "de mauvais goût...un méli-mélo mal ficelé et interminable".
Cette réaction traumatisa Rachmaninov, déjà assez incertain de nature quant à la qualité de ses œuvres depuis l’échec de sa Première symphonie op.13. C’est ainsi qu’il entreprit une série de modifications en vue d’une deuxième publication en 1928 aux éditions françaises Taïr (source de la présente interprétation). Malheureusement, la deuxième version ne reçut guère d’acclamations plus élogieuses et Rachmaninov décida d’abandonner le projet de le faire rejouer – jusqu’en 1941, où une troisième et dernière version avec des coupures drastiques modifia et saccagea l’œuvre initiale jusqu' à la rendre méconnaissable, surtout dans la structure du dernier mouvement. A force de céder aux critiques, il détruisit le chef-d’œuvre que vous entendez dans ce disque !
Malgré quelques efforts de pianistes de renom, dont Arturo Benedetti-Michelangeli et Vladimir Ashkenazy de revaloriser le concerto, l’œuvre garda son étiquette d’œuvre "faible" même dans les biographies de renom comme celle de Séroff, en plus du fait qu’on ne joua plus jamais la présente seconde rédaction, à mon sens de loin la plus aboutie d’un point de vue structurel.
A nous de nous adapter à une œuvre artistique en tant qu’interprète pour en faire le maximum, jamais l’inverse !

Concerto n°5 (posth.) ( CD I )
Il n’est pas rare pour les compositeurs manquant d’assurance artistique de faire plusieurs essais d’une même idée avant de s’accrocher sur une version définitive adaptée au projet original. Tchaïkovski, par exemple, à la fin de sa vie, projeta une Septième symphonie en mib Majeur, entreprise vers 1892, dont il réutilisa les esquisses (parmi lesquelles le premier mouvement presque achevé) pour en faire son Troisième concerto pour piano portant, lui, le numéro d’opus 75, qu’il laissa en un seul mouvement, transposition littérale du premier mouvement de cette symphonie énigmatique. Ensuite, le reste du matériau symphonique fut utilisé pour un Andante & Finale op.79 (posth.), qu’il ne put terminer avant sa mort prématurée et c’est Sergei Taneiev, le directeur du conservatoire de Moscou, succédant à Tchaïkovski dans cette fonction, qui orchestra la partie d’accompagnement orchestral avec l’accord du frère du défunt, Modeste. Les sources historiques montrent ainsi qu’il paraît évident que Tchaïkovski avait fragmenté son concerto et démantelé sa symphonie sans vraiment savoir pour quelle formation ses idées étaient le plus adaptées. Quant à la symphonie, elle fut complétée et orchestrée par Semyon Bogatryryev et enregistrée chez Chandos en 1993, cent ans après la mort de l’auteur, en même temps que le Concerto op.75, permettant une intéressante analyse comparative des deux projets parallèles. L’idée d’Alexandre Warenberg d’arranger, en 2007, la Deuxième Symphonie de Rachmaninov op.27 cent ans après la composition de cette dernière (Dresde, octobre 1906 - avril 1907), avec l’accord du petit-fils du compositeur, n’est donc pas nouvelle.
Certaines œuvres se prêtent tout simplement à des utilisations diverses en fonction de leur langage et il serait, comme pour l’exemple précédent chez Tchaïkovski, dommage de s’en priver si on en respecte le style d’origine. L’incertitude artistique de Rachmaninov est connue : pourquoi n’aurait-il pas pu concevoir en tant que pianiste de génie, sa symphonie avec une partie de piano précédant et annonçant son troisième concerto qui suivra un an plus tard ? L’orchestration fut elle-même révisée un nombre incalculable de fois au crayon rouge avant la publication finale chez Gutheil en août 1908, surtout pour le dernier mouvement. L’édition pour quatre mains, rédigée par un ami de Rachmaninov, Vladimir Wilshaw (parue chez Gutheil en avril 1910), montre bien dans la répartition des rôles à quel point Rachmaninov pensait déjà au piano à certains moments de la partition, même si ses lettres ne mentionnent pas directement son procédé de composition. Pour la première aux Etats-Unis avec l’orchestre de Cleveland sous la direction de Nicolai Sokoloff, la symphonie fut tronquée de 40% de son matériau originel, passant d’une heure à moins de 40 minutes (Polydor, 6 disques 78 tours).

Le projet pianistique de Warenberg fut de "compresser" le concerto de près de 40%, passant d’un nombre final de 1843 mesures à 1094 pour le concerto (en excluant les cadences). L’orchestration fut allégée pour ne pas écraser le soliste par la masse orchestrale. Warenberg passa ainsi d’une œuvre symphonique en quatre mouvements à un concerto en trois mouvements. Le mouvement central inclut deux passages issus de mouvements symphoniques différents : la partie lente provient du troisième mouvement de la symphonie, tandis que le scherzo central rapide provient du deuxième mouvement – une très habile combinaison faisant référence au final du troisième concerto ! Les formules pianistiques furent composées dans le style de Rachmaninov, faisant parfois même référence indirecte à d’autres œuvres antérieures et anticipant même l’arrivée du troisième concerto – rien que par les premières mesures du début avec le thème élégiaque et simple au piano.
L’idée d’ajouter cette œuvre composite dans ce triple album en première partie montre la filiation stylistique possible entre le Second Concerto op.18 de 1900 (dans sa version pour deux pianos chez POL 150 865) et le troisième puis enfin le quatrième concerto. Au lieu de l’appeler n°5, je l’appellerais plutôt "numéro 2bis", respectant par ce biais l’évolution esthétique de l’artiste au long de sa vie.

Alexander WARENBERG (né en 1952)
Né à Kharkov en Union Soviétique, la famille de Warenberg recouvre cinq générations de musiciens, son grand-père maternel, élève de Rimski-Korsakov et ami personnel de Glazounov, et ses deux parents violonistes à la Philharmonie de Leningrad. Il étudia le piano au conservatoire de Leningrad avec Pavel Serebryakov puis émigra vers l’Europe en juillet 1977. Il s’installa d’abord en Hollande où il enseigna la musique au conservatoire d’Utrecht, se produisit en récital solo, avec orchestre et en musique de chambre. Parmi ses enregistrements discographiques figurent notamment les Tableaux d’une exposition de Moussorgski et les Saisons de Tchaïkovski. En février 2002, il joua le Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski avec l’orchestre national d’Ukraine, mais se blessa au bras droit au point qu’il dut mettre fin à sa carrière de pianiste. Depuis, il vit en Belgique et travaille comme arrangeur musical pour le cinéma et la télévision.

Le projet pianistique de Warenberg fut de "compresser" le concerto de près de 40%, passant d’un nombre final de 1843 mesures à 1094 pour le concerto (en excluant les cadences). L’orchestration fut allégée pour ne pas écraser le soliste par la masse orchestrale. Warenberg passa ainsi d’une œuvre symphonique en quatre mouvements à un concerto en trois mouvements. Le mouvement central inclut deux passages issus de mouvements symphoniques différents : la partie lente provient du troisième mouvement de la symphonie, tandis que le scherzo central rapide provient du deuxième mouvement – une très habile combinaison faisant référence au final du troisième concerto ! Les formules pianistiques furent composées dans le style de Rachmaninov, faisant parfois même référence indirecte à d’autres œuvres antérieures et anticipant même l’arrivée du troisième concerto – rien que par les premières mesures du début avec le thème élégiaque et simple au piano.
L’idée d’ajouter cette œuvre composite dans ce triple album en première partie montre la filiation stylistique possible entre le Second Concerto op.18 de 1900 (dans sa version pour deux pianos chez POL 150 865) et le troisième puis enfin le quatrième concerto. Au lieu de l’appeler n°5, je l’appellerais plutôt "numéro 2bis", respectant par ce biais l’évolution esthétique de l’artiste au long de sa vie.

Alexander WARENBERG (né en 1952)
Né à Kharkov en Union Soviétique, la famille de Warenberg recouvre cinq générations de musiciens, son grand-père maternel, élève de Rimski-Korsakov et ami personnel de Glazounov, et ses deux parents violonistes à la Philharmonie de Leningrad. Il étudia le piano au conservatoire de Leningrad avec Pavel Serebryakov puis émigra vers l’Europe en juillet 1977. Il s’installa d’abord en Hollande où il enseigna la musique au conservatoire d’Utrecht, se produisit en récital solo, avec orchestre et en musique de chambre. Parmi ses enregistrements Symphonie "Jeunesse" (1891) ( CD III )
Rachmaninov composa ce mouvement symphonique en automne 1891. L’adolescent admirait fortement la musique de Tchaïkovski, qu’il eut d’ailleurs le privilège de rencontrer personnellement deux ans avant sa mort en 1893. Il n’est par conséquent pas étonnant d’observer dans cette œuvre certaines influences de Tchaïkovski. L’édition soviétique de 1941 qui a servi de support pour ce présent enregistrement explique les dessous de sa genèse : Rachmaninov, ayant terminé prématurément sa formation pianistique au conservatoire de Moscou à cause du départ d’Alexandre Siloti, son professeur, se consacra exclusivement à la composition avec Anton Arensky. "Le jeune étudiant composa ce mouvement symphonique à grand peine, à l’encre sur 32 feuillets avec tous les phrasés mais sans indication de tempo, rejetant de nombreuses idées, accumulant les brouillons, découpant même sa partition au couteau (proprement) pour réécrire des passages entiers". D’après ce témoignage, l’hésitation créatrice de Rachmaninov se manifesta donc dès son plus jeune âge. Trois ans plus tard, lorsque Rachmaninov reprit l’idée d’écrire une symphonie complète en quatre mouvements, il entama une toute nouvelle œuvre en ne conservant que la tonalité de cette première ébauche ; c’est cette œuvre qui deviendra finalement la Symphonie n°1 op.13 dont on connaît la sombre histoire qui amena l’auteur à sa dépression nerveuse à la suite des critiques désastreuses de Rimski-Korsakov et de César Cui.

Anton ARENSKY (1861-1906)
Fantaisie sur des Thèmes russes Op.48 (d’après Ryabinine) ( CD III )
Nous avons choisi de placer cette œuvre en fin de ce programme pour deux raisons : d’abord, il s’agit essentiellement d'œuvres de Rachmaninov, mais Arensky avec lequel il s’entendait bien mieux qu’avec son premier professeur, Sergei Taneiev, plus rigoureux et fin contrapuntiste, a joué un rôle essentiel dans son évolution artistique. Ensuite, le souffle épique de cette œuvre en mi mineur rappelle fortement sa Deuxième symphonie op.27, écrite dans la même tonalité, qui servira de support au fameux Concerto n°5 présenté pour la première fois dans sa version pour deux pianos. Arensky composa sa fantaisie en 1899 d’après deux thèmes populaires recueillis par l’ethnomusicologue Ivan Trifonovitch Ryabinine relatant les faits de légendes féodales du 18ème siècle.
discographiques figurent notamment les Tableaux d’une exposition de Moussorgski et les Saisons de Tchaïkovski. En février 2002, il joua le Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski avec l’orchestre national d’Ukraine, mais se blessa au bras droit au point qu’il dut mettre fin à sa carrière de pianiste. Depuis, il vit en Belgique et travaille comme arrangeur musical pour le cinéma et la télévision.


Ces contes étaient généralement psalmodiés comme à l’église orthodoxe et Arensky, toujours intéressé par les sources musicales de l’ancien temps [on se réfère ici à ses 6 pièces pour piano pour les rythmes oubliés op.28 (1893)], inclut ici également certaines rythmiques provenant de la transmission orale de ces thèmes. A en écouter l’ambiance qui se dégage de l’œuvre, il n’est pas étonnant à imaginer qu’elle aura très certainement influencé Rachmaninov dans la composition de son second concerto paru un an plus tard (1900).
Lühl- Dolgorukiy


Polymnie


 

Concerto #1 Op.1 ( CD II )
The Concerto was originally composed in 1890 and counts as a youth piece, the author was not satisfied with it and revised the piece completely in 1917. The premiere of the first movement was performed in March 1892 with the Conservatory orchestra conducted by Vladimir Safonoff.
Gutheil published the work in 1892. In 1908 he intended to look over his early work, but it was not until autumn of the year 1917 that he could lay hands on it. Rachmaninoff wrote a complete new concerto on the old musical material and only 12 bars in the first movement, 8 in the second (including the orchestral introduction) and 1 in the Finale have been left as they were originally written.

Concerto #2 Op.18 ( CD I )
March 15th 1897, Rachmaninov’s First Symphony op.13 had just been a disaster with the public at its first performance in Saint-Petersburg. During several months he did not write a single note. December 2nd 1900, during a recital for the benefit of the Committee to help prisoners, he played the last two movements of his new Concerto op.18 with Siloti conducting. Encouraged by its success since the unfortunate Symphony disaster, young Serguei completed the concerto by adding the first movement. He played it entirely the following year October 27th 1901 in a concert given by the Moscow Philharmonic. It was the first performance of one of the most popular works ever written for this kind of repertoire.

Piano Concerto #3 Op.30 ( CD II )
Usually, Rachmaninoff’s Fourth Piano concerto follows the first one for aesthetic reasons on a CD program, as well as the third follows the second one. In this case, Polymnie proudly announces
a first in the order presented in this album, privileging a chronological order to the common aesthetic line.
In 1909, Rachmaninoff began his first grand tour to the United- States during which he presented to the public his Third Piano Concerto he just finished composing on September 23rd. Because of timing issues, he wasn’t able to study the score in Russia, so he did his best to work on a mute keyboard during his sea trip to New York. The premiere, conducted by Walter Damrosch with the New York Philharmonic, was a total success and the concerto was soon meant to become one of the most popular pieces for piano and orchestra ever written for this formation.
Critics from the New York Herald stated: “Mister Rachmaninoff was called back on stage several times by the public who wanted him to perform again, but the artist raised his hands, claiming that, although he would gladly have agreed to encore the work, his hands wouldn’t allow it...”
A few weeks later, the work was performed again with an Austrian legend conducting the same orchestra: Gustav Mahler.

Piano Concerto #4 Op.40
Rachmaninoff’s Fourth Piano Concerto is a rather weakly composed work which cannot be compared to his second or even third concerto [...] the work is written rather lightly ».
Does any of what you’re hearing in this recording sound “weak” or even “light” to you?
Over a hundred years later after its composition (1926), I think it’s now urgently time to rehabilitate the concerto’s very image. Why having chosen this work rather than another one to neglect it and make it look poor by systematically comparing it to something that’s not comparable? Each work of art is, obviously, created by one and the same person, but it nonetheless relies on the author’s creative evolution and, even if each work can indeed, have its own individual level of quality, a composer as competent and refined as Rachmaninoff certainly has not worked his back off over several years to compose something that in the end, could be compared to a French Can-Can tune!
Originally, the concerto was begun in 1914, but due to the outbreak of the Soviet Revolution in 1917 and Rachmaninoff’s exile to the USA [he arrived in New York on November 10, 1918], using the pretext of a tour through America to leave his homeland, the work landed in a drawer for several years. The concerto features a whole extract from another previous work from his catalogue: the last three pages are quoted from the Etude-tableau op.33 n°3 and have been left virtually unchanged to end the second movement in the same tonality. He had to earn his living by performing over 100 times a year, leaving no time to compose freely anymore, until in 1926, he cancelled a few engagements to resume his unfinished business with the concerto. The premiere was a disaster and labeled by the as usual, overly zealous and subjective critics, as “too long...tiresome...never-ending patchwork of bad tastes...”
Rachmaninoff was devastated and, as unsure of his art as he often was, began revising the concerto the following year – which became the second version you can hear on this recording (1928). But there too, critics and the American audience gave it a cold shoulder and accordingly, Rachmaninoff abandoned the idea to continue performing it – until in 1941, in this case even followed by a recording session, but only after having performed so many cuts and rephrases many parts that he completely sabotaged his original structure and concept, leaving a crippled work to its posterity.
As we can read in Victor Seroff’s biography, this “cripple” from 1941 was to be known as the eminent Fourth Piano concerto by Serge Rachmaninoff, which simply is not true. Unfortunately, even afterwards, renowned pianists such as Benedetti-Michelangeli or Ashkenazy tried to rehabilitate its nature, but they only stuck to the third version and so, the real masterpiece behind the author’s legacy never really came back to light – until now!

Piano Concerto #5 (posth.)
It isn’t rare for composer lacking self-confidence in their creative process to compose several versions of one and the same set of drafts before deciding which one’s going to suit best the original idea. Tchaikovsky for instance, was planning a seventh symphony in e flat Major at the end of his life (begun in 1892), but he was unsure whether his drafts were suited for such a formation and eventually, leaving the first movement completely orchestrated, he reused it to first write his Third piano concerto (op.75) followed by another fragmented work for piano and orchestra he entitled Andante & Finale (op. posth. 79), using what was left of the orchestral drafts. But his premature death didn’t allow him to finish the orchestration of the latter work and so, Sergei Taneiev, the actual director and legal successor of Tchaikovsky at the Moscow Conservatory, got permission from Tchaikovsky’s brother, Modest, to complete the work and bring it to life. Thus, Tchaikovsky had fragmented his concerto and dismantled his symphony without really knowing which solution was best to fit his original ideas; the symphony, however, was also completed in a regular four-mouvement work by Semyon Bogatryryev for a Chandos recording in 1993, also featuring the Third piano concerto on the same CD – a most valuable element of stylistic comparison between the two parallel drafts.
In 2007, Alexander Warenberg’s idea to arrange Rachmaninoff’s Second symphony op.27 about 100 years after its completion (Dresden, October 1906-April 1907) in agreement with Rachmaninoff’s grandson, is therefore not a new story among composers with self-confidence issues. As seen before, this albeit common flaw among artists is also well-documented in Rachmaninoff’s case and so, the idea of providing two possible interpretations of one single genuine idea is far from outdated. Rachmaninoff was a brilliant pianist and it is said that he thought like a pianist even when he was not compositing for his favorite instrument. The symphony’s orchestration was heavily revised before being published by Gutheil in August of 1908, and especially the Finale was subject to countless changes in orchestration and musical progressions. The piano duet version, provided by a friend of Rachmaninoff’s, Vladimir Wilshaw (published by Gutheil in April 1910) also shows how much Rachmaninoff had his fingers in mind when he was sitting at his desk composing his symphony. The U.S. premiere of this one-hours giant with the Cleveland orchestra conducted by Nicolai Sokoloff had to be subject to various cuts, thus being deprived of roughly 40% of its original contents, to fit into a traditional 35-40-minute symphonic canvas.
Warenberg’s pianistic project also was to “compress” the symphony to a similar duration to allow the work to fit in Rachmaninoff’s piano concerto catalogue, hence getting closer to the duration of the coming work, the Third Piano Concerto which was about to follow three opuses later. He therefore compressed the four-movement giant into a three-movement dialogue between two protagonists. The central movement is a composite patchwork of two combined movements from the symphony: the slow parts are quoted from the third movement, whereas the fast-paced scherzo comes from the symphony’s second movement – a most subtle combination, indeed, if one thinks of how the Third Concerto’s Finale is structured! Warenberg furthermore carried out many alterations of the overloading orchestral part, making it lighter and fitter for the present dialogue between soloist and accompaniment, and added typical pianistic formulas which could almost persuade one that Rachmaninoff himself could have written the piano part.
The idea of placing this work, this “Concerto number 5”, as it was originally labeled by Boosey and Hawkes as a starter for this double album respects the chronology of Rachmaninoff’s stylistic evolution between the second piano concerto op.18 (1900) and the third concerto (1909). To me, it therefore sounds more like “concerto number 2bis” rather than “Number Five”!

ALEXANDER WARENBERG (*1952)
Former Soviet-Union. Tracing five generations of musicians in his family – his maternal grandfather was a student of Rimsky-Korsakov and a friend of Glazunov, and both his parents were first violinists in the Leningrad Philharmonic under Mravinsky, his father on front desk as second concert-master (1951-77) – he studied the piano at the Leningrad Conservatory with Pavel Serebryakov. He became a national USSR Prize-Winner and emigrated to the West in July of 1977. Formerly a professor at the Utrecht Conservatory, he was until recently active as a recitalist, concerto and chamber music player, his CDs including Mussorgsky’s Pictures at an Exhibition and Tchaikovsky’s Seasons. In February 2002, he appeared at the Concertgebouw performing Tchaikovsky’s First piano concerto with the National Symphony Orchestra of Ukraine. An injury of his right arm diagnosed since has, however, put an end to his pianistic career. He now lives in Belgium, placing family before profession, and he today works mainly as an arranger of film and television music.

Symphony "Youth" (1891)
Rachmaninoff composed this symphonic movement in Automn of 1891 (the manuscript dates “September 28th), strongly influenced by Tchaikovsky, whom he had the privilege of meeting once before the great artist’s premature death in 1893. The Soviet publication from 1941 which was used to perform this faithful two-piano transcription of the work tells us more about the movement’s genesis: “Having prematurely graduated from his piano class at the Moscow conservatory, the young student dedicated himself exclusively to composition studies with Anton Arensky. The present work was composed under great stress on 32 leaflets including legato bows and nuances but without any indication of tempi. Many drafts of additional ideas were accumulated throughout the composition process, to a point that Rachmaninoff even neatly cut down the score with a pallet knife to rewrite entire passages by using these sketches”. This testimony shows Rachmaninoff’s creative hesitation which already manifested since the early years of his flourishing career. Three years later, when he finally got the courage to write a full scale four-movement symphony, a completely new piece, originally based on this one-movement sketch, was born, only keeping the general tonality from the original draft (d minor). This new work would later become his official first symphony op.13 of which we know its ominous fate which dragged the composer into deep depression.

Anton ARENSKY (1861-1906) Fantasy on Russian themes by Ryabinin Op.48
For this program we chose to place this work second for two main reasons: one, this CD was primary planned to essentially feature works by Rachmaninoff, but Arensky’s personality played a considerable role in both Rachmaninoff’s artistic evolution and life style. Second, the epic power of this work in e minor strongly reminds one of Rachmaninoff’s second symphony op.27, also in e minor which will be used as a canvas to create the legendary posthumous “Fifth Concerto”, presented here for the first time in its version for two pianos. Arensky composed his fantasy in 1899 after two popular themes collected by ethnomusicologist Ivan Trifonovich Ryabinin relating facts and legends from the feudal period of the 18th Century. Arensky was very much interested in ancient Russian history, indeed (referring here to his 6 pieces for piano for “forgotten rhythms” op.28 from 1893) and here as well, he included rhythmical elements coming inspired by oral transmissions of the two folk tunes used in this unknown and forgotten masterpiece. It seems pretty obvious to the listener that this work must also have impressed young Rachmaninoff before he began composing his second piano concerto op.18 one year later (1900).






Polymnie


Lühl-Dolgorukiy travaille en collaboration avec les éditions phonographiques Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres. Sont déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL 480 243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa cinquième Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de nombreux CD Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano op. 18 et la Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une réduction pour deux pianos de l’auteur. Notons aussi un travail considérable avec l'édition des oeuvres de John Williams Star Wars, (POL 151 686) Harry Potter (POL 105 109), Jurassic Park, (POL 108 115)... D’autres albums sont en préparation.

Lühl's recordings are available at the music label Polymnie, for which he already recorded several works of his own, conducting an orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second piano concerto op. 18 (POL 150 865), also several CD by John Williams, Star Wars, (POL 151 686) Harry Potter (POL 105 109), Jurassic Park, (POL 108 115)... Lühl is planning to record his entire work (about 50 CDs).






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