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Quatuor de violoncelles Alexander
Luc Dedreuil Gaël Seydoux Benoît Chapeaux  Jérôme Lefranc
Après : Ein... Es Praeludium


POL 430 146
pol


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  Polymnie

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Gilbert Amy
Après : Ein...es Praeludium

Alexandre Tansman
Deux mouvements pour quatuor de violoncelles
Adagio cantabile
Allegro molto risoluto

Jean-Louis Florentz
Chant de Nyandarua

Robert Pascal
Au plus profond d'un étrange rêve éveillé

Colin Roche
Réflexions II sur le carnet
Tentatives d'épuisement d'un discours musical
Notes sur le silence

Commentaires sur les œuvres
Gilbert Amy
Robert Pascal
Colin Roche

en écoute : Tansman, Allegro molto risoluto


   
         
   

Le thème de ce disque propose une vision de la musique d’aujourd’hui à travers une formation inédite : un quatuor de violoncelles.
Notre travail nous a permis de susciter des créations afin de donner à notre formation un véritable répertoire, la plaçant ainsi au rang d’authentique ensemble de musique de chambre.
Pourtant, faire un disque consacré à la création contemporaine est souvent considéré comme une démarche élitiste, ne pouvant intéresser qu’un petit nombre de personnes, sensibles à l’expression artistique d’aujourd’hui. Le "grand public" se sent parfois démuni devant des sonorités, des harmonies, des formes au sens complexe, chaque compositeur ayant son propre langage musical.
Sur le disque, c’est entendant la parole des créateurs, que l’auditeur pourra entrer dans chacune des pièces.
Les compositeurs se prêtent volontiers à cet exercice de présentation lors de concerts où sont jouées leurs œuvres. Ils le font encore de façon plus approfondie avec les interprètes.
Cette rencontre avec les compositeurs est une grande richesse pour tout musicien car elle apporte un éclairage essentiel à l’interprétation de la partition.

Gilbert Amy, Après : Ein... es praeludium

Né en 1936 à Paris, Gilbert Amy obtient à la fin de ses études secondaires le premier prix au Concours général de philosophie. Il décide alors de s'orienter définitivement vers la musique et entre au Conservatoire de Paris où il sera l'élève de Simone Plé-Caussade, Henriette Puig-Roger, Darius Milhaud et Olivier Messiaen. Quelques années plus tard, il fait la connaissance de Pierre Boulez qui lui commande Mouvements, partition jouée au Domaine Musical en 1958. Dès lors ses œuvres seront exécutées dans tous les hauts lieux de la création musicale : Donaueschingen, Darmstadt, Venise, Royan, Berlin, Varsovie... C'est en 1967, à l'âge de 31 ans, qu'il succède à Pierre Boulez à la direction des concerts du Domaine Musical, et ce jusqu'au début de 1974, date à laquelle cesseront les activités de l'ensemble. Gilbert Amy en tant que chef d'orchestre dirigea en France et à l'étranger un répertoire très étendu. Citons, parmi les orchestres qu'il a dirigés, l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, l'Orchestre de l'Opéra de Paris, l'Orchestre Symphonique de la BBC, l'Orchestre de la Radio de Hambourg, l'Orchestre de la Radio Bavaroise, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de la Suisse romande... En 1976, Gilbert Amy fonde le Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio-France, dont il sera le premier chef d'orchestre et le directeur artistique jusqu'en 1981. Il assure avec cette formation près de cent concerts et enregistrements, ainsi que plusieurs tournées en France et à l'étranger. Notons, parmi les activités pédagogiques entreprises à l'époque, la session de direction d'orchestre du centre Acanthes en 1979 avec György Ligeti. En 1982, il enseigne la composition et l'analyse musicale à l'université américaine de Yale. Il a été directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon de 1984 à 2000. Malgré toutes ces activités d’interprète, de directeur artistique et de pédagogue, Gilbert Amy a composé sans discontinuer depuis le milieu des années 50. Dans un catalogue riche en pièces instrumentales, de chambre et pour ensembles, la voix et le texte occupent une place toute particulière, depuis Œil de fumée en 1956 jusqu’à son opéra Le Premier Cercle, quarante ans plus tard. Mais l’orchestre a été également au centre de sa réflexion sur le son et l’espace organisés, réflexion qu’il n’a cessé d’approfondir jusqu’à Orchestrahl, l’une des ses œuvres les plus ambitieuses. Gilbert Amy a reçu en 1979 le Grand Prix National de la Musique, en 1983 le Grand Prix de la Sacem, en 1986 le Grand Prix Musical de la Ville de Paris, en 1987 le Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros et le Prix de la Critique Musicale pour la Missa cum jubilo (1988). Il a également reçu, en 2004, le Prix Cino del Duca pour l'ensemble de son œuvre. Son opéra Le Premier Cercle, créé à l’Opéra National de Lyon en 1999, dirigé par Michel Plasson, a été salué par la critique comme un évènement marquant de la création lyrique en France dans les dix dernières années.
Son quatuor de violoncelles Après : Ein... es praeludium, dédié au Quatuor Alexander, a été composé en 2006 et créé en février 2007 à Boulogne-Billancourt.

Alexandre Tansman, Deux mouvements

Alexandre Tansman est né à Lodz, en Pologne, le 12 juin 1897. En 1918, il termine à la fois ses études musicales et de droit à Varsovie. Un an après, il obtient les trois premiers prix au grand concours de composition organisé par la Pologne redevenue indépendante. Mais ses œuvres sont considérées lors des premiers concerts comme trop audacieuses, et les critiques sont dures. Il faut dire que le jeune compositeur écrivait déjà en 1916 une musique polytonale et atonale, et faisait même appel à une écriture dodécaphonique sans avoir jamais entendu parler de Schoenberg. À cette époque, en Pologne, on connaissait à peine les œuvres de Debussy et presque rien de Ravel ! Le compositeur part pour Paris en 1919, où il rencontre Ravel qui l'encourage et le conseille. Il se lie d'amitié avec les musiciens du "Groupe des Six", et avec des musiciens étrangers fixés eux aussi à Paris, tels que Marcel Mihalovici, Tibor Harsanyi, Bohuslav Martinu, Alexandre Tcherepnine... Très tôt, ses œuvres sont jouées et dirigées par les meilleurs artistes : d'abord Koussevitzky et Golschmann, qui propagent sa musique en France et aux États-Unis, puis des chefs d'orchestre comme Toscanini, Monteux, Stokowski, Mengelberg, etc. et des interprètes comme Rubinstein, Michelangeli, Hubermann, Szigeti, Heifetz...
Il fait ses premières tournées en Amérique, dirigeant et jouant souvent lui-même, et fait de nouvelles rencontres qui se transforment en amitiés : Schoenberg, Gershwin, C. Chaplin, Copland, etc. En 1933, il fait le tour du monde, interprétant toujours ses propres œuvres, et connaît des succès triomphaux, tant à Honolulu qu'à Tokyo, Bali, Singapour ou Manille (écrivant alors son album intitulé Le Tour du monde en miniature, pour piano). Il enrichit aussi son langage de nouvelles harmonies, et de nombreuses critiques parlent du ''phénomène Tansman''. Irving Schwerke, éminent écrivain musicologue, lui dédie une monographie. En 1938, le président de la République Albert Lebrun lui confère enfin la nationalité française. La même année, il épouse Colette Cras, pianiste, fille du compositeur et Amiral Jean Cras. Mais la guerre oblige le compositeur et sa famille à fuir : il figure en effet sur la liste noire de Goebbels. C'est grâce au comité de secours dirigé par Chaplin, Stokowski, Goossens et d'autres, que toute la famille peut se réfugier aux États-Unis, à Hollywood. Il se liera d'une amitié presque fraternelle avec Stravinsky.
En 1946, la famille revient à Paris, et la vie musicale reprend avec beaucoup de ferveur. C'est l'époque de sa pleine maturité créatrice. Dans le monde entier, ses œuvres font partie du répertoire courant des concerts. Il continue ses tournées en Belgique, Hollande, Espagne, Israël, Allemagne, Italie, et finalement en Pologne, qui le découvre et l'accueille comme l'enfant prodigue, lui décernant le Doctorat Honoris Causa dans sa ville natale. Paris reste jusqu'à sa mort, survenue le 15 novembre 1986, sa patrie d'élection.
Les Deux mouvements pour quatuor de violoncelles ont été composés en 1935.

Jean-Louis Florentz, Chant de Nyandarua

Jean-Louis Florentz est né le 19 décembre 1947 à Asnières, Hauts de Seine. Tout en poursuivant des études universitaires (sciences naturelles, arabe littéraire, ethnomusicologie), il entre au Conservatoire de Paris, dans les classes d'Olivier Messiaen et Pierre Schaeffer, et travaille également avec Antoine Duhamel. En 1978, il obtient le Prix de composition Lili Boulanger, suivi de divers prix de la SACEM et de l'Institut de France.
De nombreux voyages d'études en pays intertropicaux l'ont conduit aux Antilles, en Polynésie, en Afrique, notamment au Kenya où, en 1981 et 1982, il fut professeur invité au Kenyatta University College à Thika-Nairobi. Elève-titulaire à l'Institut d'éthno-écologie des communications animales de l'École Pratique des Hautes-Études, il a travaillé en particulier sur les polyphonies des oiseaux en milieu équatorial et publié plusieurs articles.
À partir de 1989, Jean-Louis Florentz entreprend à nouveau des études sémitiques approfondies à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, ainsi qu'à l'École des Langues orientales anciennes de l'Institut Catholique. Plusieurs voyages en Israël lui ont permis de vivre en contact étroit avec la communauté éthiopienne orthodoxe de Jérusalem-Ouest (Monastère Däbrä Gännät). Professeur d'ethnomusicologie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon depuis 1985, Jean-Louis Florentz a été pensionnaire de l'Académie de France à Rome (Villa Médicis, 1979-1981) et de la Casa Velasquez à Madrid et Palma de Mallorca (1983-1985). Chevalier des Arts et Lettres, il a obtenu en 1989 le Grand Prix Musical de la Ville de Paris pour l'ensemble de son œuvre et en 1990 le Grand Prix Musical de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour le Requiem de la Vierge op 7. Il reçoit également le Grand Prix de la Musique Symphonique de la SACEM 1991. Elu membre de l'Institut (Académie des Beaux-Arts) le 5 avril 1995, Jean-Louis Florentz a été accueilli comme compositeur en résidence à l'Orchestre National de Lyon de 1995 à 1997. En 2002, il repart une dernière fois sur les routes africaines où il entreprend un voyage d’étude en Tunisie Saharienne. Jean-Louis Florentz disparaît le 4 juillet 2004 à Paris.
Le Chant de Nyandarua op.6 pour quatuor de violoncelles est le reliquat d’un vaste mouvement symphonique où huit violoncelles concertaient ensemble, comme un "chœur", avec un grand orchestre. C’était le second mouvement des Marches du soleil, op. 4, diptyque créé à Munich en 1984.
« Chant de Nyandarua n’a aucun rapport avec un "quatuor" au sens courant. Il faut imaginer un seul violoncelle à 16 cordes et capable de polyphonie, comme la grande "Viole-Luth" du centre de la Tanzanie. » J-L. Florentz

Robert Pascal, Au plus profond d'un étrange rêve éveillé

Né le 3 Juin 1952 à Salon de Provence, il commence l'apprentissage du violon dans sa ville natale. Des études de mathématiques (École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégation, DEA de troisième cycle en mathématiques pures) le conduisent ensuite à Paris. Il enseignera quelques années en classes préparatoires aux grandes écoles, à Fontainebleau et Paris. Pendant toutes ces années d'études scientifiques, il ne délaisse pas son apprentissage musical et étudie à l'ENM de Créteil, en musique de chambre et en violon, ainsi qu'en écriture et analyse avec Hélène Breuil. Il travaille la direction d'orchestre avec Jean Giardino et occasionnellement avec Pierre Dervaux. Il chante plusieurs années dans la chorale Stéphane Caillat, et son intérêt pour la musique Médiévale et Renaissante le conduit à fonder avec des amis un ensemble consacré à ce répertoire. Il a ensuite la chance de profiter de l'enseignement inestimable du compositeur Raffi Ourgandjian au CNSM de Lyon, où il suit également les cours fondamentaux d'Yvette Grimaud en ethnomusicologie. Sa musique reste profondément marquée par sa rencontre avec ces deux musiciens. Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, il y est ensuite nommé professeur de la classe d'Analyse du répertoire du XXème siècle et de Bases scientifiques pour les techniques nouvelles. Gilbert Amy lui confie également la direction artistique de l'Atelier du XXème siècle. Il est nommé à partir de la rentrée 1999 professeur de composition au CNSM de Lyon. Il fait partie à Lyon de l'équipe des compositeurs de GRAME, Centre National de Création Musicale, au sein duquel il a réalisé plusieurs pièces "mixtes" faisant intervenir un dispositif électroacoustique en temps-réel grâce auquel il a pu mettre en œuvre des situations d'interactivité. Il collabora avec des ensembles tels que l'Ensemble Aleph, l'Ensemble Vocal Benjamin Britten, le Quatuor Arditti, l'Ensemble A Sei Voci, le Nouvel Ensemble Vocal, le Quatuor Ravel, le Concert Impromptu, les Percussions Claviers de Lyon, l'Ensemble Orchestral Contemporain, l'Ensemble Transparences, l'Ensemble 2E2M, le Quatuor Debussy, l'Orchestre National de Lyon... Ses œuvres sont également jouées à l’étranger : Belgique, Pays-bas, Allemagne, Autriche, Pologne, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Canada. Composé sur un thème de Roland de Lassus (1532-1594) et sous-titré Transparence d'Orlando di Lasso, la courte pièce au titre poétique d'Au plus profond d'un étrange rêve éveillé date de 1989. Destinée à l'effectif de quatre violoncelles, l'œuvre est créée à Lyon en décembre 1992.

Colin Roche, Réflexions II sur le Carnet

Né en 1974, Colin Roche étudie le piano au C.N.R. de Saint-Etienne. Après des études de Sciences Politiques, il entreprend des études de Musicologie conjointement avec le Conservatoire National de Région de Lyon à l’Université de Rouen (D.E.M. de Culture Musicale, D.E.A. de Musicologie, thèse en cours). En 1999, il entre dans la classe de composition de Jacques Petit, à Rouen, et y obtient en 2002 le prix de Composition à l’unanimité avec les félicitations du jury ainsi qu’une distinction de la SACEM. Il intègre, par la suite, la classe de Philippe Leroux à Paris dont il sort diplômé en 2004. Boursier de la Fondation Royaumont cette même année, il suit les enseignements de Brian Ferneyhough et Luca Francesconi.
Ses œuvres ont été interprétées par l’Itinéraire, le Nouvel Ensemble Moderne de Montréal, les Jeunes Solistes, le Quatuor à cordes de Paris, le Quatuor Psophos, les Solistes de l’Ensemble Orchestral Contemporain, le Quatuor Alexander... Elles ont été jouées à l’étranger (Italie, Canada, Grèce) et en France (à l’UNESCO à Paris, au festival Musiques en Scène de Lyon, lors des Rencontres de Violoncelles de Beauvais...).
En 2002, son œuvre Ground Zero (de mon écriture) a été sélectionnée dans le cadre du Forum de la Jeune Création Musicale organisé par la S.I.M.C. ; cette œuvre a aussi servi de support au film du plasticien Simon Artignan Petites économies de nos pollutions. Colin Roche est aujourd’hui membre de la S.I.M.C.
Les œuvres de Colin Roche sont disponibles aux Editions JOBERT.
Réflexions II sur le Carnet pour quatuor de violoncelles a été composé en 2001. Dédiée au Quatuor Alexander, la pièce est créée en août 2001, aux Rencontres Contemporaines de Saint-Privat-d’Allier.

 

Pour un instrument qui jusqu’à la fin du XVIIIème siècle était voué à l’accompagnement, se contentant des lignes de basse, voilà un changement bien radical de statut. De serviteur, le voilà vedette !

Il faut dire que la formation est pour le moins inhabituelle : quatre violoncelles…

Depuis ses débuts en 1997, le Quatuor Alexander cultive sa différence à la découverte d’un répertoire de musique de chambre varié, original et souvent moins connu. La réunion de ces quatre musiciens, chambristes passionnés, tous premier prix des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Lyon et Paris, a été depuis toujours motivée par l’envie de se retrouver dans un projet musical original, en apportant à leur travail une véritable exigence "d’ensemble de musique de chambre", afin de donner au quatuor de violoncelles ses lettres de noblesse.

Le répertoire se veut sans limites de genres, et grâce à leurs transcriptions, ils ont su élargir constamment leur répertoire, proposant à leur public des moments uniques, mêlant le répertoire pour ensemble de violoncelles, la musique contemporaine, des artistes invités (soprano, chœur d’hommes)...

Ce disque n’est donc le reflet que d’une partie de leur travail car il ne s’intéresse qu’au répertoire "contemporain". Mais, c’est, pour ces jeunes musiciens, une véritable nécessité et une authentique passion de rendre la musique dite "classique" bien vivante. Rencontrer les compositeurs (Gilbert Amy, Colin Roche, Robert Pascal, ou encore Jean-Louis Florentz en 1998), entendre les premiers sons extraits d’une page de musique dont l’encre est à peine sèche, élaborer pour la première fois une interprétation, apporter parfois des corrections aux œuvres en accord avec le compositeur, tous ces moments d’échange sont à la source d’un enthousiasme jamais tari…

Luc Dedreuil


Titulaire du Certificat d’Aptitude et du Diplôme d’Etat, Luc Dedreuil partage son temps entre son enseignement à l’École Nationale de Musique du Nord-Isère et de nombreux projets musicaux.
Il a suivi l’enseignement du CNR puis du CNSMD de Lyon avec Patrick Gabard et Yvan Chiffoleau, a obtenu son DNESM en 1998, et a achevé son 3ème cycle de perfectionnement instrumental en 2000.
C’est après avoir suivi l’Atelier du XXème siècle pendant ses études au CNSM de Lyon, qu’il rejoint l’ensemble les Temps Modernes avec lequel il reçoit le Grand Prix du disque "Charles Cros" pour l’enregistrement d’œuvres de Tristan Murail paru chez Universal-Music.
Luc Dedreuil a reçu à ce jour de nombreuses distinctions majeures, avec le Trio Novalis, dont le 2nd Prix du Concours International de Musique de Chambre de Trieste, le 2nd Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon. Il est aussi lauréat du concours international de Florence.

Gaël Seydoux est actuellement violoncelliste à l'Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Diplômé du DNESM du CNSM de Lyon dans la classe de Yvan Chiffoleaux, il participe régulièrement aux master-class de Philippe Müller, Raphaël Sommer, Arto Noras, Tsuyoshi Tsutsumi, Christoph Henkel... Il est invité à de nombreux festivals : Rencontres Contemporaines de St-Privat d’Allier, festival du GRAME Musiques en Scènes, Musique en Périgord Noir... Il enregistre en 1998 Messagesquisse de P. Boulez avec B.Carat.
Sa collaboration avec le compositeur Colin Roche l'amène à créer de nombreuses pièces qui lui sont dédiées : Carnet de bois de pin pour violoncelle seul, Réflexion I sur le Carnet pour violoncelle et ensemble de violoncelles, ainsi que La robe des choses pour violoncelle seul...
De 2001 à 2005, il est co-soliste de l'orchestre du Teatro Regio de Turin. Il joue régulièrement au sein de la Filarmonica "900" del Teatro Regio di Torino.
De 2005 à 2006 il est membre de l'Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Benoît Chapeaux est également violoncelliste à l'Orchestre National du Capitole de Toulouse. Il suit l'enseignement de Germaine Fleury à l'École Normale de Musique Alfred Cortot et obtient les diplômes supérieurs d'exécution et d'enseignement.
En 1995, il rentre dans la classe d'Yvan Chiffoleau et Patrick Gabard au CNSM de Lyon et obtient le DNESM.
Il est régulièrement invité dans divers orchestres : l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de l'Opéra de Lyon et l'Orchestre de Paris.
Il participe en 1998 à l'enregistrement de Messagesquisse de Pierre Boulez avec Benjamin Carat.

Diplomé des CNSM de Paris et Lyon, Jérôme Lefranc a suivit l'enseignement de Guy Besnard, Jean-Marie Gamard et Yvan Chiffoleau.
Il participe à de prestigieux festivals de musique de chambre (Orangerie de Sceaux, Flaneries de Reims, Rencontres de violoncelles de Beauvais...) et travaille régulièrement au sein des orchestres de l'Opéra Bastille, l'Orchestre National de France, l'Orchestre Philharmonique de Radio France... En 2006, il est invité sur concours à travailler à l'orchestre Philharmonia à Londres.
Il est également invité comme violoncelle solo dans divers orchestres (Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre Lamoureux sous la direction de Yutaka Sado...).
Il a l'occasion de se produire en soliste, notamment dans le Concerto de Gilbert Amy sous la direction de Peter CSABA et la Symphonie Concertante de Pierre Thilloy pour quatuor à cordes et orchestre avec l'Orchestre National d'Azerbahidjan.

Polymnie

 

This disc offers a vision of contemporary music through a new formation : the cello quartet. A disc on contemporary creativity is often considered as elitist, but by listening to the words of the composers on this disc the listener can better understand each of the pieces.

Gilbert Amy, Apres : Ein... es praeludium

Born in 1936 Gilbert Amy studied under Henriette Puig-Roger, Darius Milhaud and Olivier Messiaen at the Paris Conservatory. He took over from Pierre Boulez as director of the Domaine Musical in 1967 and in 1976 he founded the Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France, which he conducted until 1981. He was director of the CNSM Lyon from 1984 to 2000. In a catalogue rich in instrumental, chamber and ensemble pieces, voice and text occupy a very special place.
His cello quartet After : Ein... es praeludium, dedicated to the Alexander Quartet, was composed in 2006 and created in February 2007 in Boulogne-Billancourt.

Alexandre Tansman, Deux mouvements pour quatre violoncelles

Alexandre Tansman was born in Poland in 1897. His first works are considered as quite daring. At the age of 19 the young composer was already writing polytonal and atonal music. In 1919, Tansman left for Paris, where he met Ravel. He made friends with musicians of the Groupe des Six, and made his first tours in the US. He finally received French citizenship in 1938 and the same year married pianist Colette Cras, daughter of the composer Jean Cras. The war forced the composer to flee and, thanks to the aid committee run by Chaplin, Stokowski and Goossens, the whole family was able to find refuge in the United States, in Hollywood. But until his death on November 15, 1986, Paris remained Tansman’s country of adoption.
Deux mouvements pour quatre violoncelles was composed in 1935.

Jean-Louis Florentz, Chant de Nyandarua

Jean-Louis Florentz was born in 1947. In 1978, he received the Lili Boulanger Composition Prize, followed by various other prizes from the SACEM and the Institut de France. Numerous study visits brought him to the Antilles, Polynesia, Africa and Israel. A lecturer in ethnomusicology at the CNSM Lyon, Jean-Louis Florentz was resident at the Académie de France in Rome and the Casa Velasquez in Madrid. He passed away on July 4, 2004 in Paris. Chant de Nyandarua has no similarity to a "quartet" in the proper sense of the word, one should imagine a single cello with 16 strings capable of polyphony, like the great "Viole-Luth" from the centre of Tanzania.

Robert Pascal, Au plus profond d'un étrange rêve éveillé

Born in 1952, Robert Pascal first studied mathematics, then composition, notably with Raffi Ourgandjian at the CNSM Lyon, where he also followed classes in ethnomusicology given by Yvette Grimaud. His music remains profoundly marked by his encounter with these two musicians. In 1999, he was appointed professor of composition at the CNSM Lyon. Composed on a theme by Roland de Lassus (1532-1594) and subtitled Transparence d'Orlando di Lasso, the short poetically-titled piece Au plus profond d'un étrange rêve éveillé dates from 1989. Intended to be played on four cellos, the work was created in Lyon in December 1992.

Colin Roche, Réflexions II sur le Carnet

After completing his studies at Sciences Politiques, Colin Roche, born in 1974, began studying Musicology. He entered the composition class of Jacques Petit in Rouen and subsequently that of Philippe Leroux in Paris, from which he graduated in 2004. A holder of a scholarship from the Fondation Royaumont, he studied under Brian Ferneyhough and Luca Francesconi. Réflexions II sur le Carnet pour quatuor de violoncelles was composed in 2001. Dedicated to the Alexander Quartet, the piece was created in August 2001 at the Rencontres Contemporaines in Saint-Privat-d’Allier.

 

For an instrument, which – until the end of the 18th century – was solely used as an accompaniment, the cello has undergone a radical change in status to take up a more central role as a main instrument, thereby putting its name on the map. The formation is unusual to say the least, with four cellos. Since its debut in 1997, the Alexander Quartet has cultivated its difference with the discovery of a repertoire of varied and original chamber music. These young musicians see it as a real necessity to bring to life "classical" music. Meeting composers, listening to the first notes of a score whose ink is barely dry, occasionally making corrections to works with the composer’s agreement – all of these moments of exchange are at the source of endless enthusiasm.

 

Luc Dedreuil divides his time between teaching at the ENM in the Nord-Isère and several musical projects. He studied at the CNSM Lyon under Patrick Gabard and Yvan Chiffoleau, and completed his postgraduate studies in 2000. After attending the 20th Century Atelier, he joined the ensemble Les Temps Modernes with which he received the Grand Prix du Disque "Charles Cros". Luc Dedreuil has received a number of honours at international competitions in Trieste, Lyon and Florence.

Gaël Seydoux, a cellist at the Orchestre National du Capitole de Toulouse and a graduate of the CNSM Lyon (class of Yvan Chiffoleau), has been a guest at several festivals. His collaboration with Colin Roche led him to create several pieces dedicated to him, including ‘Carnet de bois de pin’, ‘Réflexion I sur le Carnet’ and ‘La robe des choses’. Between 2001 and 2005, he was co-soloist of the orchestra at Turin’s Teatro Regio and from 2005 to 2006 he was a member of the Orchestre Symphonique de Mulhouse.

Benoît Chapeaux is also a cellist at the Orchestre National du Capitole de Toulouse. In 1995, he joined Yvan Chiffoleau and Patrick Gabard’s class at the CNSM Lyon. He is a regular guest at the Orchestre National de Lyon, Orchestre de l'Opéra de Lyon and the Orchestre de Paris. In 1998 he participated in the recording of Pierre Boulez’s Messagesquisse with Benjamin Carat.

Jérôme Lefranc is a graduate of the CNSM Paris and Lyon, where he studied under Guy Besnard, Jean-Marie Gamard and Yvan Chiffoleau. He attends prestigious chamber music festivals and regularly works at the Orchestre National de l'Opera de Paris, Orchestre National de France and Orchestre Philharmonique de Radio France. In 2006, he was invited to work as an extra with the London Philarmonia. He was also invited as guest principal cello in various orchestras (Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre Lamoureux).

translation : Geraldine Ring

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en écoute : Tansman, Allegro molto risoluto

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