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Jean-Sébastien Bach • Préludes et Fugues du Clavecin bien Tempéré
Beethoven • Six variations en Fa Op. 34
Bach • Suites Françaises n°5 et n°6

En hommage
 à Kazuyuki Toyama, Créateur du festival de Kusatsu

Eric Heidsieck, piano

POL 125 139

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J.S.Bach
Fugue n°I en ut Majeur 

Prélude n°XI en fa Majeur 

Fugue à 3 voix n°XI en fa Majeur 

Prélude n°XII en fa mineur 

Fugue à 4 voix n°XII en fa mineur 


L.V. Beethoven 

Six variations en Fa Op. 34 


J.S. Bach 

Cinquième Suite française en sol Majeur 

Sixième Suite française en mi Majeur 


   
 


Acclamé dans le monde entier à travers un vaste répertoire qui n'a cessé de s'étendre ( 70 concertos joués avec les chefs d'orchestre les plus prestigieux, multiples intégrales etc. ) Eric Heidsieck n'est plus à présenter.
Citons cependant parallèlement à une action pédagogique qui a généré de nombreux disciples quelques-unes des principales réalisations artistiques qui jalonnent sa longue carrière :
Mozart : intégrale des 23 concertos, commencée à 19 ans en 1955 et terminée en 1982. Beethoven : trois intégrales des 32 sonates 1969 - 1979 - 1997
Intégrale des sonates pour piano et violoncelle de Beethoven également avec Paul Tortelier. Haendel : intégrale des seize suites en 1974 Bach : Intégrale des Partitas et Ouverture à la française ainsi que Concerto Italien en 1976.
La liste est longue et parmi les compositeurs de prédilection d'Eric Heidsieck il faut aussi citer Gabriel Fauré qu'il a beaucoup joué tout comme Hindemith, Liszt et Chopin dont il a enregistré les concertos pour pianos. Eric Heidsieck a enregistré plus de 100 disques dont vous pouvez trouver les titres sur son site : www.ericheidsieck.net

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Hommage à Kazuyuki Toyama
Afin d'encadrer les variations opus 34 en fa Majeur de Beethoven jouées et enregistrées en live en 2007 au Kusatsu Summer Festival, j'ai choisi Jean-Sébastien Bach, enregistré en studio en 2017 (septembre et décembre).

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Jean-Sébastien Bach
Il y a tant d'exemples où ses préludes du Clavecin bien tempéré (Premier cahier) ont une écriture fuguée ( tel le Prélude n°XII en fa mineur, présent dans ce CD à la plage 4)... donc ne nous étonnons pas que, pour une fois, j'accueille mes futurs auditeurs avec la Fugue n°1 en ut Majeur du Premier cahier (plage 1) qui sonne à mes oreilles et "à mes yeux", comme le plus beau "prélude" qui soit ! Mais voulant imposer la tonalité de fa pour me rapprocher des Variations de Beethoven en la même tonalité, j'ai choisi comme paliers :
le Prélude n° XI en fa Majeur (plage 2)

la Fugue à 3 voix n°XI en fa Majeur (plage 3)
le Prélude n° XII en fa mineur (plage 4)

la Fugue à 4 voix n° XII en fa mineur (plage 5)

Ludwig van Beethoven
Voix d'Eric Heidsieck annonçant les Variations Op 34 de Beethoven y compris la descente des accords en tierce "à la Debussy" ,
Thème en fa opus 34 : Adagio cantabile en fa Majeur
Première Variation en ré Majeur (même tempo). Fraîche et légère
Deuxième Variation en si b Majeur Allegro ma non troppo. Attaque rigoureuse dans le grave.
Troisième Variation en sol Majeur Allegretto dolce. Paisible et lumineuse enchaînée par le rythme ( 3 notes) dans le grave à la :
Quatrième Variation en mi b majeur Tempo di minuetto. Sorte de menuet inquiet avec un largo, non annoncé, partant en la bémol, d'où parviennent des appels angoissés dans la nuit. Cinquième Variation en ut mineur Marcia-Allegretto. Marche aux accents guerriers s'enchaînant après un long trille sur la Dominante à la :
Sixième Variation : retour en fa Majeur, mais, à notre étonnement, par une petite valse dansante en octaves élastiques dans l'aigu.
Mais voici que la matière sonore se durcit en s'écroulant comme de la lave qui s'écoule en quadruples croches d'où renaîtra dans le médium du piano le thème initial réexposé en un tempo plus lent Adagio molto qui s'amplifiera jusqu'à un paroxysme avant qu'une émouvante coda, résignée, s'abandonne en un quintolet qui nous dit : "Adieu".

Eric Heidsieck 19 mars 2018


J.S. Bach Suites Françaises
Serait-ce un hommage à la France ? Certainement pas à celle de Louis XIV et de Louvois dont les armées avaient mis l'Europe à feu et à sang : impossible que les ravages du Palatinat aient pu être ignorés en Saxe ! Heureusement, la musique n'ayant pas de frontières, c'est à la France de Jean-Philippe Rameau (1683-1764), contemporain de Jean-Sébastien Bach (1685- 1750) que l'on préfère voir décerner des lauriers ... qui pourraient être partagés par notre cher Charles Perrault (1628-1703) dont les contes circulaient en Allemagne un siècle avantceux des frères Grimm.

Cinquième Suite Française en sol Majeur
Sans doute la plus célèbre des six Suites françaises, cette cinquième Suite en 7 mouvements est montée comme autant de pierres précieuses par le grand joaillier qu'était J.S.Bach.
I. Allemande
Ecrite à 3 voix, paisible et transparente, serait-ce une aigue-marine enchâssée entre deux perles aux reflets nacrés ?
II. Courante
Rapides, les doubles croches doivent scintiller comme autant de diamants !
II. Sarabande
Cœur de la Suite, profond comme les eaux bleues d'un Saphir...
IV. Gavotte
Sans prétention, joyeuse, elle a la lumière jaune clair d'une Topaze.
V. Bourrée
Diable ! Ici...on cale...Bah ! Pour la campagne ou les Fez noz bretons, un collier de coquillages ferait l'affaire. Ou mieux, rien, car on regardera la Belle pour ses propres attraits !
VI. Louré
Atmosphère lourde comme les feux d'un rubis, brûlants d'un amour volcanique...
VII. Gigue
Ronde endiablée, dansée avec un collier multicolore. J.S.Bach bouscule hardiment les sacro- saintes règles d'harmonie, en une cascade finale de quintes et de septièmes consécutives, qui font du sérieux cantor, tout simplement, l'ancêtre contemporain de Ravel et Debussy !
Sixième Suite Française en mi Majeur
I. Allemande
Pour l'Allemande (terme à prendre ici comme indication d'un tempo modéré... et non comme ...un portrait!) de la Sixième Suite, j'imaginerais volontiers l'illustration musicale d'un conte enfantin qui, sous un air guilleret et innocent, cache des pièges rythmiques redoutables : écoutons la main gauche qui rôde... Gare au Loup !
II. Courante
N'est-ce pas justement lui qui détale prestement à la recherche d'une proie ? Et quand, à mi- parcours, nous sentons sous la main droite la répétition gourmande de la note « si » (dominante de mi Majeur), cela m'évoque ...un bruit de mâchoires !! N'allons tout de même pas jusqu'à dire qu'il s'agit de « Mère-Grand » !
III. Sarabande
Redevenons sérieux ! Douloureusement tragique plutôt qu'une danse, imaginons une procession en Andalousie (la Sarabande est d'origine espagnole) traversant des salles tapissées de couleurs claires (en ut # mineur) ou sombres (en fa # mineur) avant d'aboutir en plein jour à la lumière d'un mi Majeur qui relève la tête avec fierté.
IV. Gavotte
Changement de décor. Rentrons modestement dans une académie dédiée à Terpsichore, attentifs aux pas réglés et précis sous l'oeil vigilant d'un Maître à danser.
V. Polonaise
Quelle morgue ! Quelle suffisance ! On a l'impression d'être regardé de haut par un fat, imbu de son rôle d'appariteur...
VI. Menuet
En revanche, la réponse du Menuet est une leçon de maintien aussi aimable que souriante... VII. Bourrée
Faisant fi des manières, dansons au coude-à-coude en croquant la vie champêtre à pleines dents !
VIII. Gigue
Bien que rythmée, cette page ultime me semple plutôt être une évasion...comme on ouvrirait les fenêtres pour aérer une salle de bal.

Eric Heidsieck dimanche 5 novembre 2017



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Né en 1936 à Reims, repéré dans sa ville natale par Alfred Cortot en 1941, confié à son assitante à Paris Blanche Bascourret de Guéraldi jusqu'en 1952, Éric Heidsieck entre dans la classe de Marcel Ciampi au CNSM de Paris d'où il sortira Premier Prix, Premier nommé en 1954. Il suit les cours de Wilhelm Kempff en 1957 à Positano.
Grand Prix du disque en 1959 (Concertos de Mozart 21 et 24 - cadences d'Eric Heidsieck), il se marie en 1960 et fonde le duo de piano Tania et Eric Heidsieck qui a fêté son jubilé en 2010 avec un disque Haydn, Beethoven, Schubert, Fauré et Heidsieck. Eric Heidsieck a aussi enregistré plus d'une centaine de disques de 1957 à 2004.
Il est également le compositeur de cadences, de plusieurs cycles de mélodies et d'une très savoureuse Paraphrase sur le thème de La Marseillaise à la manière de 23 compositeurs de Bach à
Hindemith.

Born in 1936 in Reims, Eric Heidsieck enters the class of Marcel Ciampi in the CNSM of Paris where from he will take out First prize, First one named in 1954. He attends Wilhelm Kempff's class in 1957 to Positano. In 1959, Éric Heidsieck obtained the Grand Prix du Disque for his recording of Concertos Nos. 21 and 24 of Mozart (EMI). The following year, he created a duet with his wife Tania, which would shine on the stages of the whole world. In 1969, he was the first French pianist of the 20th century to perform, by heart in public, the 32 Piano Sonatas of L.v. Beethoven, which he recorded for EMI between 1970 and 1974. He renewed this challenge ten years later in 1997. In 1974, he recorded the 16 Suites of Händel for Cassiopée. A few years later, he obtained his second Grand Prix du Disque for the 13 Barcaroles of Gabriel Fauré (Cassiopée).. He has played on the most important world stages, and recorded a hundred
discs. Since the beginning of his career, he has given gave more than 2,000 concerts all over the world.
He is also the composer of paces, several cycles of melodies and of very delicious one Paraphrase on the theme of "La Marseillaise".



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Eric Heidsieck, a worldwide acclaimed pianist famous for performing countless piano concertos and complete works by several composers (Mozart, Beethoven, Haendel, Bach...) has also recorded many of his artistic projects throughout his career, among which:
Bach: complete Partitas (6) and French Overtures, as well as the Italian Concerto (1976) Beethoven: 32 piano sonatas (recorded in 1969/79/97)
Complete sonatas for cello & piano (with Paul Tortelier)
Haendel: complete Suites (16) recorded in 1974
Mozart: complete (23) piano concertos – this series was begun at age 19 in 1955 and only completed in 1982. Heidsieck’s list of his other music favorites is long, but among which, let us name Gabriel Fauré, Hindemith, Liszt and obviously Chopin, of whom he recorded the two piano concertos. In total, this particularly prolific pianist recorded over 100 CD available on his website
www.ericheidsieck.net


Tribute to Kazuyuki Toyama
In order to accompany Beethoven’s variations op.34 I performed and recorded live in 2007 at the Kusatsu Summer Festival, I selected my September and December 2017 studio recording of pieces by Johann-Sebastian Bach.


Jean-Sébastien Bach
Many of the preludes from the first album of Bach’s Well-tempered Keyboard feature counterpointed techniques (#13 in f minor, included in this CD track 4)...therefore, we must not be surprised that for once, I wish to welcome my audience with Fugue #1 in C Major as track 1 from the CD – to me, one of the most beautiful works ever written for the keyboard; although I had in mind to get as close as possible to the tonality of F Major, in which Beethoven’s variations were written. Therefore, I chose the following transitory steps:
Prelude # 11 in F Major (track 2) Fugue (3 voices) #°11 in F Major (track 3) Prelude # 12 in f minor (track 4) Fugue # 12 (4 voices) in f minor (track 5)

Ludwig van Beethoven
Eric Heidsieck’s voice announcing Betthoven’s Variations op.34 including its passage with “Debussy-like” descending scales in thirds
Theme in F op.34: Adagio cantabile in F Major,
1st variation in D Major (same tempo) – light and witty
2nd variation in B flat Major (Allegro ma non troppo) – rigorous ambiance using the low part of the keyboard
3rd variation in G Major (Allegretto dolce) – peaceful and luminous, followed by a rhythmic transition (3 notes) leading to
4th variation in E flat Major (Tempo di minuetto) – fretful minuet with a surprising largo, starting in A flat [Major?], from where one can hear anxious calls of the night 5th variation in c minor (Marcia-Allegretto) – Belligerent war-like march leading after a long suspended trill to
6th variation back in F Major, but surprisingly, in form of a little swinging waltz with elastic high-pitched octaves
But now, the musical material hardens and suddenly it crumbles like lava in sixty-forth notes from where, now hitting the piano’s medium section, the main theme reappears in a slower tempo (Adagio molto). This period broadens towards a climax and a moving coda reveals five last notes as a farewell sign.

Eric Heidsieck 19 mars 2018


J.S Bach’s French Suites
Are Bach’s French Suites a tribute to France. Certainly not to the France of Louis XIV and Louvois’ whose armies had put Europe to the sword. It is impossible that the devastation inflicted on the Palatinate could have been ignored in Saxony. But thankfully, music has no frontier. And it is to the France of Jean-Philippe Rameau (1683-1764), a contemporary of Johann Sebastian Bach (1685-1750), that one would rather see laurels awarded to...laurels that could be shared with our dear Charles Perrault (1628-1703), whose tales were circulating in Germany a century before the Brothers Grimm’s publications.
French Suite No.5 in G major
This is probably the most famous of the six French Suites and rightfully so. This Suite No.5 comprising seven movements is set with many gemstones by the exceptional jeweler that was J.S. Bach.

I. Allemande
Written for three voices, peaceful and transparent, would that be an aquamarine enshrined in between two shimmering pearls ?
II. Courante
The fast 16th notes shimmer like many diamonds !
III. Sarabande
It is the heart of the Suite and is as deep as the blue waters of a Sapphire...
IV. Gavotte
Unpretentious and joyful, it has the light yellow glint of a Topaz.
V. Bourrée
Damn! Here... we are stuck...Well! For the countryside or the Breton Fes noz, a seashell necklace would do the trick. Or better, we will not add anything but just contemplate the beautiful lady for her own charms.
VI. Louré
The heavy atmosphere in this part can be compared with the fires of a ruby burning with volcanic love...
VII. Gigue
A frenzied round dance resembling a multicolored necklace. J.S. Bach challenges the sacred rules of harmony in a final waterfall of ensuing fifths and sevenths. The serious cantor is definitely the ancestor of Ravel and Debussy !
French Suite No.6 in E major
I. Allemande
The word Allemande is to be taken here as referring to a moderate tempo and not to a portrait. I consider the first part of Suite No.6 as the musical illustration of a child’s tale. Its innocent and perky tone conceals daunting rhythmical traps. Let us listen to the left hand that lurks...Beware of the big bad wolf !
II. Courante
Is it not precisely him that nimbly flees in search of a prey? And when, at half-way, we feel the greedy repetition of the B note (dominant in E major) under the right hand, it reminds me of... a clicking jaw !!! Are we going to say “this is Grandma !”?
III. Sarabande
Let us become serious again ! Painfully tragic, and rather than a dance, we can imagine a procession in Andalusia (the sarabande is originally Spanish). It is stepping through rooms covered with light coloured tapestries (in C minor), and dark ones (in F minor), before joining the daylight of an E major, that proudly lifts up its head.
IV. Gavotte
Change of scenery. Let us, with modesty, enter an academy dedicated to Terpsichore. Pay attention to the precise steps being taken under a dancing master’s watchful eye.
V. Polonaise
How arrogant ! How self-important! We feel like a boastful man, full of himself and of his role as attendant is looking down on us...
VI. Menuet
By contrast to the last piece, the Menuet’s answer is a lesson in demeanor, pleasant and cheerful.
VII. Bourrée
Let us move past our good manners, dance side by side and joyfully bite into pastoral life !
VIII. Gigue
Even though it is quick-paced, this final part seems to me to be an escape... As if we were opening
the windows to air a ballroom !
Eric Heidsieck Sunday, 5th November 2017

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Lorsque nous avons envisagé l'enregistrement de ce disque, la question s'est posée du lieu et des conditions de travail.
On comprendra qu'au bout d'une centaine de disques enregistrés, et venant de connaître quelques soucis de santé, Eric Heidsieck ait eu envie d'un lieu calme, loin des contraintes des disponibilités et des horaires d'un studio, lui permettant d'enregistrer en deux sessions.
Aussi, après avoir fait connaissance avec le Yamaha CF IIIS et l'ayant apprécié, il me proposa tout simplement d'enregistrer chez moi. Un peu surpris, car cette salle est un studio de montage et non d'enregistrement, nous décidâmes de tenter l'expérience.
On comprendra facilement, qu'on ne se retrouve pas ici avec la réverbération naturelle d'une cathédrale, mais on conviendra tout autant que ce que nous avons risqué de perdre en largeur de son, Eric Heidsieck l'a gagné en confort de travail, ce qui lui a permis, comme à son habitude, d'aller au coeur même de la musique ...
La seule vue de ses partitions, chargées non pas d'écriture mais d'émotions où doigtés et expressions furtives se superposent allant jusqu'à rendre illisible toute note, montre bien à quel point la pensée de l'interprète croise au terme de ces années de réflexions, celle du maître. Il ne reste plus au premier, qu'à rendre au royaume des sons, l'essence même de cette écriture : la science, l'émotion et l'humanité, ce qu'Eric Heidsieck nous restitue à merveille.
J'ai eu le bonheur d'enregistrer avec lui, il y a quelques années le concerto "L'Empereur" de Beethoven.
Le plaisir s'est ici renouvelé.

Gérard Durantel



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