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...Et de l'Aube émerge...
Guigla Katsarava, piano

POL 150 658


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Polymnie

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Scriabine
Préludes Op 11 n°1 à 24

Szymanowski
Préludes Op 1 n°1 à 9

Zaborov
Hommage à la mémoire de D. Chostakovitch
Suite Fantaisie

 

 

   
         
   

L´idée de cet enregistrement m´est venue peu de temps après ma rencontre avec le compositeur Kirill Zaborov, en mars 2007. En découvrant sa musique, puis en la confrontant avec mon propre univers musical, j´ai pensé qu´il serait intéressant de l'associer avec certaines œuvres de compositeurs de l'Europe de l'Est, écrites dans leur jeunes années.
Le caractère aérien, mais aussi nocturne des pièces de Kirill Zaborov, sa forme de romantisme, m'ont semblé bien correspondre avec l´extraordinaire lyrisme des 24 Préludes d'Alexandre Scriabine, tout comme l'écho élégiaque et empreint de nostalgie contenu dans cette première signature que sont les 9 Préludes op.1 de Karol Szymanowski.
Ainsi, à travers ces oeuvres, écrites parfois à des époques éloignées, mon désir le plus profond a été d’approcher cet élan de fraîcheur et ce désir d'inaccessible, sentiments que seul le printemps de la jeunesse pouvait enfanter.

Guigla Katsarava

 

 

Alexandre Scriabine

Né le 6 janvier 1872 à Moscou, Alexandre Scriabine fut probablement l’une des figures les plus originales de la musique russe du début du XXe siècle.
À ses débuts, il subit l’influence de Chopin et de Liszt, mais très vite il est considéré comme référence du modernisme russe.
Scriabine avait une idée messianique de son art, ce qui provoqua beaucoup de troubles, de discussions et de controverses autour de sa personne.
Entré au Conservatoire de Moscou en 1888, il en sortira quatre ans plus tard avec un Prix de piano et débute une carrière de pianiste qui sera au fil du temps uniquement consacré à l'interprétation de ses propres œuvres. Il sera aussi professeur au Conservatoire de Moscou. Après quelques années passées en France et Belgique, il retournera à Moscou jusqu'à sa mort, le 27 avril 1915.

Ses œuvres pour piano comprennent 12 sonates, des préludes, nocturnes, impromptus, poèmes, mazurkas, études, valses, et un concerto pour piano et orchestre.
Les 24 préludes de l’opus 11 sont un sommet de la première manière de Scriabine. Il les composa au cours des années 1895-1896, excepté les préludes n°1, 4, 6, 10, écrits auparavant.
En alternant les modes majeur et mineur, il parcourt toutes les tonalités dans l’ordre croissant des dièses, puis dans l’ordre décroissant des bémols.

Scriabine dévoile au travers de ce cycle les différentes facettes de son univers, déjà très personnel. Parmi ces joyaux, il faut mention
Au sujet du prélude n°15, le célèbre professeur V. Safonov disait de l’interprétation de Scriabine, qu’elle lui avait procuré l’impression musicale la plus forte qu’il ait connue dans sa vie.

 

Karol Szymanowski

Né à Tymoszowka (Ukraine) le 6 octobre 1882 1937. Karol Szymanowski est l’un des compositeurs polonais les plus célèbres et les plus fascinants du début du XXe siècle.
Elevé dans une ambiance musicale artistique, il entre au Conservatoire de Varsovie en 1901. Conservatoire qui plus tard, lui offrira une classe de piano.
Son évolution en tant que compositeur se divise en périodes très distinctes, durant lesquelles il est successivement influencé par Scriabine, Reger, Debussy, et la musique folklorique polonaise.
Parmi les œuvres qui l’ont rendu célèbre on peut citer Stabat Mater, ou encore Mythes, pour violon et piano.
Les 9 préludes, les Variations sur un thème populaire polonais, les deux cycles Métopes et Masques, les 12 études, les 3 sonates, et les 20 mazurkas sont ses œuvres les plus importantes pour piano.
Le cycle des 9 préludes opus 1 est composé en 1900, à l’exception des préludes n° 7 et 8, écrits plus tôt.
Szymanowski est influencé ici par Scriabine, mais on sent déjà l’individualité du compositeur.
L’œuvre est très lyrique, sombrement romantique, et très suggestive.
Karol Szymanowski décède à Lausanne le 28 mars 1937.

 

Kirill Zaborov

Kirill Zaborov est né à Minsk en 1970. Avant son départ définitif de sa Biélorussie natale pour Paris, il se passionne pour la batterie, instrument avec lequel il commence sa pratique musicale.
Après ses premières scènes en tant que batteur, le jeune musicien ressent le besoin d'approfondir ses connaissances en jazz et, parallèlement à sa pratique de la batterie, s’adonne au piano. L'apparition de ce second instrument marque une étape décisive dans son l'évolution. En découvrant des artistes comme Bill Evans, Paul Bley ou Keith Jarrett, Kirill Zaborov est de plus en plus animé par le désir de composer. Au delà du piano jazz, son élan l'amène à s'intéresser également à la littérature pour piano du 19e et du 20e siècle, et aussi à la musique russe.
Kirill Zaborov commence, en tant que batteur, à jouer ses premières compositions. Il joue alors dans divers clubs de jazz de Paris et dans les festivals de la Mairie de Paris, et à l'Auditorium des Halles. Le piano prenant de plus en plus de place dans son univers, le jeune compositeur délaisse la batterie afin de se consacrer essentiellement à ses nouvelles priorités.
En tant que pianiste de ses nouvelles compositions (mélange d'improvisation et de rigueur formelle, influencées par l'écoute incessante de la musique classique), on l’entendra plusieurs fois au Centre Culturel de Russie, Cet endroit sera le lieu d'expérimentions stylistiques, lui permettant de trouver un équilibre entre la liberté du jazz et l'ordre de la tradition écrite.
En 1999, Kirill Zaborov commence la rédaction de sa première composition classique, la Suite-Fantaisie. Cette pièce sera créée en France (Centre Culturel de Russie) et en Russie (Union des Compositeurs).
A ce jour Kirill Zaborov est l’auteur de plusieurs oeuvres pour piano. En 2007, a été également créé au Théâtre du Lucernaire à Paris son quatuor à cordes Fragments Poétiques, que le quatuor Aron envisage d'enregistrer en été 2009 dans un projet de disque commun.
Les œuvres de Kirill Zaborov ont été jouées en France, en Espagne et en Russie, sur des scènes comme la salle Rachmaninov, la salle de l'Union des Compositeurs de Russie mais aussi en France au Musée de la Monnaie de Paris, l'Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, le Conservatoire Alexandre Scriabine, le théâtre du Lucernaire ainsi que sur la scène du Moulin d'Andé et de l'Abbaye aux Dames, à Saintes.
Ses compositions pour piano ont été interprétées par des artistes comme Eva Llorente Diaz, Nino Barkalaya, Jeffrey Grice ainsi que Thomas Jarry.

 

Guigla KATSARAVA

Né à Tbilissi, le pianiste géorgien Guigla KATSARAVA accomplit un brillant parcours, dont le cursus est jalonné de prix au conservatoire Tchaïkowsky de Moscou, à la Hochschule Franz Liszt de Weimar, et enfin, en 3e cycle de perfectionnement, au Conservatoire National Supérieur de Danse et de Musique de Paris.
Ses maïtres ont pour nom Lev Naoumov - lui-même disciple du grand Heinrich Neuhaus -, le légendaire Lazar Berman, et Gérard Frémy lui-même disciple de Yves Nat et de Heinrich Neuhaus.
C’est tout naturellement que Guigla KATSARAVA s’inscrit dans la grande tradition de l’école russe du piano, tout en possédant une personnalité musicale très particulière. Lazar Berman note que ses « interprétations sont toujours imprégnées d'une véritable compréhension de style, leur donnant une touche artistique personnelle ».Quant à Joël-Marie Fauquet (musicologue, et directeur du département de musicologie au CNRS), il écrit : « Il est vrai que quand, pour la première fois, on entend Guigla Katsarava, on éprouve un sentiment rare que savent créer les plus grands : celui d’entendre pour la première fois des œuvres que l’on croyait connaître ».

Ce disque est le quatrième enregistrement de Guigla KATSARAVA :
- 2000 : récital d’œuvres de Liszt, Mendelssohn, Brahms, Medtner, Scriabine, Rachmaninov, Chopin chez Numérisson.
- 2003 : œuvres de Claude Pascal. Sonate pour violon et piano (avec Gérard Poulet). Chez Polymnie. 4 étoiles dans « Le Monde de la Musique » et 3 cœurs dans « Classica-Répertoire »
- 2003 : récital d’œuvres de Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev, Chopin chez Numérisson.

Guigla KATSARAVA s’est produit sur le territoire de l’ex-URSS, dans de nombreux pays d’Europe de l’Ouest et de l’Est, et au Moyen-Orient, en récital, en musique de chambre et avec orchestre. Il a collaboré à plusieurs reprises avec Gérard Poulet, Michel Michalakakos, Dominique de Williencourt, Guiorgui Kharadze, le quatuor Arpeggione, le quatuor Benaïm…
Ce pédagogue recherché est titulaire d’une classe de piano à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Il dispense également ses cours dans des master-classes, en France et à l’étranger.

Vivement intéressé par la création contemporaine – comme le montre le présent enregistrement – il crée entre autres des œuvres de Henry Nafilyan, Kirill Zaborov, et Françoise Choveaux. Pour cette dernière, il donnera en première mondiale « Trois études en hommage à Serge Rachmaninov », opus 151, au festival « Piano à Sainte-Ursanne » (Suisse). La 3e de ces études lui est dédiée.

Contact : Convergences
convhv@yahoo.fr

 

Polymnie

The idea for this album came to me shortly after I met the composer Kirill Zaborov in March 2007. In discovering his music and then comparing it with my own musical universe, I thought it would be interesting to link it with specific works written by Eastern European composers in their early careers.
The ethereal and nocturnal character of Zaborov’s pieces, its form of romanticism, seemed to me to correspond well with the extraordinary lyricism of the 24 Preludes by Alexandre Scriabine, as does the elegiac echo and nostalgic touch in this first signature, the 9 Préludes op.1 by Karol Szymanowski.
With these works, some of which were written many years ago, my greatest desire was to come close to this force of vitality and this inaccessible desire, feelings which only the springtime of youth could give birth to.

 

Alexandre Scriabine

Born in 1872 in Moscow, Alexandre Scriabine was probably one of the most original figures of Russian music at the beginning of the 20th century. In his early years, he was influenced by Chopin and Liszt, but very quickly became considered a reference of Russian modernism.
Scriabine had a messianic concept of his art, which would provoke much trouble, discussion and controversy around his person.
His works for piano include 12 sonatas (two of which were released posthumously), preludes, nocturnes, impromptus, poems, mazurkas, studies, waltzes, and a concerto for piano and orchestra.
The 24 preludes of opus 11 are a summit of the same kind by Scriabine. He composes them during the years 1895-1896, except preludes n°1, 4, 6, 10, written previously.
By alternating the modes major and minor, he goes through all the tonalités in the increasing order of sharps and decreasing order of flats. Scriabine reveals different facets of his universe with this cycle, a universe that is already very personal. One of these gems worth mentioning is n° 14, which rivals the popularity of the very famous study “Pathétique”.
Referring to the prelude n° 15, the well-known professor V. Safonov said of Scriabine’s interpretation that he had left the strongest musical impression he had known in his life. Scriabine died in Moscow on April 27 1915.

 

Karol Szymanowski

Born in Tymoszowka (Ukraine) in 1882, Karol Szymanowski would go on to become one of the best-known Polish composers, and the most fascinating until the early 20th century.
His career as a composer can be divided into three very distinct periods, during which he was successively influenced by Scriabine, Reger, Debussy, and Polish folk music.
Among the works which have made him famous are Stabat Mater, or Mythes, for violon and piano.The 9 preludes, Variations on a popular Polish theme, the two cycles Metopes and Masks, the 12 studies, 3 sonatas, and 20 mazurkas are his most important piano pieces.
The cycle of 9 preludes opus 1 was composed in 1900, with the exception of preludes n° 7 and 8, which were written earlier.
Szymanowski is influenced here by Scriabine, but we already feel the individuality of the composer.The very lyrical work was gloomily romantic, and very suggestive.
Karol Szymanowski died in Lausanne (Switzerland) on March 28 1937.

 

Kirill Zaborov

Kirill Zaborov was born in Minsk in 1970. Before his definitive departure from his native Belarus, he developed a passion for the percussion, an instrument with which he began his involvement in musical practice once arrived in Paris, in 1981.
His first professor opened his eyes to music by introducing to him the history of the percussion, its representations as well as its many styles of play. After his first performances as a percussionist, the young musician feels the need to reinforce his knwledge of jazz, which has become his passion.
In 1992, Kirill Zaborov, while continuing to practice the percussion, began playing the piano.
His playing of this second instrument marks a decisive step in the career of the young artist. By discovering the breadth of the harmonic wealth of artists such as Bill Evans, Paul Bley and Keith Jarrett, Kirill Zaborov’s desire to compose grows. Aside from jazz piano, his enthusiasm leads him to also become interested in 19th and 20th century piano literature, as well as for Russian music.
Kirill Zaborov begins, as a batteur, to play his first compositions within different formations. He plays in several jazz clubs in and around Paris, and in festivals organised by the Mairie de Paris, and the Auditorium des Halles in 1995 and 1996.
As the piano begans to take up increasingly more space in his world, the young composer abandons the percussion in order to devote himself fully to his new priorities.
As a pianist of his new jazz compositions (a combination of improvisation and formal rigour, influenced by the endless listening to classical music), we will hear several times at the Russian Cultural Centre, this priveleged space and where he feels very at ease, would become the space for stylistic experimention, allowing him to find a balance between the freedom of jazz and the order of written tradition.
In 1999, Kirill Zaborov crossed a new barrier in his career with the writing of his first classical composition, the Suite-Fantaisie. This piece would be the subject of numerous reworkings until 2005, the year in which the Russian Cultural Centre and the Composers Union would be created in France and Russia respectivelyKirill Zaborov has composed a number of pieces for piano to date (Suite-Fantaisie, Hommage à la mémoire de Dmitri Chostakovitch, Variations Ephémères and Esquisses). The year 2007, marked the creation at the Théâtre du Lucernaire in Paris of his string quartet Fragments Poétiques, which the Aron quartet plan to record in the summer of 2009 in a joint recording project.
Zaborov’s pieces have been played in France, Spain and Russia, at the Rachmaninov, the Composers Union in Russia and in France at the Musée de la Monnaie in Paris, the Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, the Alexandre Scriabine Conservatoire, the théâtre du Lucernaire and on the scene of Moulin d'Andé and l'Abbaye aux Dames in Saintes.
His compositions for piano have been interpreted by artists such as Eva Llorente Diaz, Nino Barkalaya, Jeffrey Grice and Thomas Jarry.

 

 

 



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