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Enguerrand-Friedrich Lühl Requiem Vauban
Philippe Barbey-Lallia, direction Ensemble orchestral Ellipses  Diana Higbee, soprano Chœurs sur Seine

POL 790 344


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Enguerrand-Friedrich Lühl
Requiem Vauban

À l’occasion du Tricentenaire de la mort du Maréchal Vauban, enregistrement live du Requiem Vauban, aux Invalides à Paris.


en écoute : Rex tremendae

 

   
         
   

En 1999, Enguerrand-Friedrich Lühl, pianiste, chef d’orchestre et compositeur, reçoit, au terme de plusieurs entretiens avec Alain Monferrand, président de l’association Vauban, et Arnaud le Peletier d’Aunay, artiste peintre et descendant de la ligne directe du Maréchal, la commande d’une oeuvre commémorative religieuse en hommage à Vauban pour les festivités du tricentenaire de sa mort en 2007.
Sébastien le Prestre, Maréchal de Vauban, ingénieur et conseiller du Roy, n’a cessé, tout au long de sa vie de s’engager personnellement pour réduire les pertes de vies humaines au cours des guerres. L’idée de lui rendre hommage par une œuvre religieuse davantage que par une fanfare de couleur militaire souligne le caractère humaniste du personnage et sa fidélité envers son Dieu, son Roy, ses engagements et convictions.
L’idée d’un Requiem est finalement retenue. L’auteur se met aussitôt au travail et termine l’œuvre monumentale en sept mois, en octobre 2000. Elle porte un dédicace en deux langues en haut de la page de garde de la partition manuscrite: "À Arnaud d’Aunay, avec toute ma reconnaissance". Une deuxième version pour chœur et orgue sera réalisée par Lühl cinq ans plus tard à la demande de l’association Vauban.
Suite à cette première commande prestigieuse, Alain Monferrand demande à son compositeur une succession d’autres pièces pour des formations instrumentales différentes, allant du violon solo à l’orchestre symphonique en passant par le quatuor à cordes. Toutes axées sur la même thématique – celle de la glorification du Maréchal sous ses aspects les plus divers –, ces pièces offrent ainsi une grande flexibilité dans le cadre de leur exécution. Selon le lieu disponible pour la représentation (place forte, citadelle, église, salle de concert), la musique d’Enguerrand-Friedrich Lühl permet d’utiliser le contexte historique d’une époque parfois encore trop méconnue du grand public.
L’unité de composition des différentes pièces présente également un aspect important pour le néophyte, pour lequel le nom de Vauban, n’évoque pas forcément d’emblée un personnage précis lié à une carrière déterminée. Ainsi, de manière à initier plus facilement l’auditeur, Lühl a tissé, dans l’esprit du Leitmotif issu des opéras de Wagner, une palette de thèmes distincts, que l’on retrouve dans toutes ses compositions consacrées à Vauban : le thème de Vauban, celui de Louvois, la fanfare royale de Louis XIV, les motifs annexes des villes assiégées et de leurs gouverneurs… Tous se retrouvent sous forme d’un canevas cohérent, soutenant l’ensemble de la composition et le fil chronologique du déroulement historique.
Plutôt que de commémorer un homme mort, la composition de ce Requiem revêt une dimension artistique plus positive : elle évoque la résurrection du Maréchal à travers différents plans sonores, traçant les grandes étapes de sa vie autour de deux aspects fondamentaux : symbolique et mise en scène.
L’œuvre, divisée en six grandes parties, est ponctuée par plusieurs originalités scéniques, qui permettent de jongler entre les différents événements évoqués tout en suivant le déroulement œcuménique classique.
Les choristes, comme les musiciens, sont entièrement vêtus de noir. Sur un texte en latin, conforme aux exigences de l’époque, le chœur symbolise, tout comme dans le poème symphonique La Chamade, la foule, le peuple.
L’œuvre débute avec un effet à la grosse caisse solo, symbolisant le battement de cœur du Maréchal ressuscité suivi du thème générateur symbolisant le personnage du Maréchal.
Le Dies Irae s’enchaîne au précédent Kyrie, calme et rêveur ; les éléments du jour de colère se déchaînent à travers les différents instruments de l’orchestre. Lühl cite, soutenu par un fourmillement orchestral infernal, le thème grégorien du Dies Irae médiéval attribué au moine italien Celano.
Quid sum miser, une pièce lente débutant au chœur a capella, calme l’atmosphère frénétique, s’enchaîne au Rex Tremendae, où là encore, les éléments des flammes de l’enfer contiennent des réminiscences du thème du Dies Irae et du thème de Vauban.
Quaerens me et Lacrymosa, deux pièces lentes, l’une imposante, l’autre méditative, forment un noyau d’une grande intensité et continuité mélodique.
Après la partie de l’Offertoire, lui-même uniquement instrumental sous forme de fugue lente à cinq voix, exposant à la flûte le motif du Christ, le chef d’orchestre prend la parole et adopte pour un instant le rôle du prêtre pour la communion, en récitant son texte en latin au public, seul, sans accompagnement musical.
Cette scène est suivie de l’Hostias, où le chœur récite des passages du texte liturgique a capella, dépourvu de soutien instrumental.
Le thème d’ouverture du Sanctus avec le fanfare majestueuse du Roy est un motif récurrent dans la série des œuvres commémoratives pour le tricentenaire ; en effet, le matériau sert de support au final du quatuor à cordes, ainsi qu’au Te Deum final du poème symphonique La Chamade. La reprise de la fugue avec l’entrée du chœur est une gigantesque réexposition à douze entrées du sujet de fugue superposées, auquel se superposent le thème de Vauban ainsi que la fanfare du Roy ; un véritable tour de force du point de vue de l’écriture musicale ! Les voix se confondent et s’achèvent en apothéose dans un accord étincelant de ré majeur, tonalité à la fois divine et royale.
La soliste (soprano) fait son entrée dans l’Agnus Dei, après près de cinquante minutes de musique imposante. Cette conception artistique permet de présenter l’apparition de la soliste comme une vision : en longue robe blanche, elle illumine la scène dans un ultime chant d’espoir. Après le solo instrumental de la chanteuse, l’œuvre reprend l’introduction du Requiem pour s’achever comme elle a débuté, laissant la spectateur, après une série d’émotions intenses, dans l’attente : le battement de cœur s’éteint au bout d’une heure de voyage musical, symbolique et spirituel de la même façon qu’il a ouvert l’œuvre : le cœur s’arrête de battre, lentement, régulièrement.

Samuel Azenkat

Luhl

Enguerrand-Friedrich Lühl

Enguerrand-Friedrich Lühl est né à Paris en 1975. Il a commencé ses études musicales comme pianiste à la Schola Cantorum, puis complète sa formation en entrant à 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. 3 ans après, il obtient un Premier Prix de piano à l’unanimité. Parallèlement à son cursus de piano, il suit des cours d’analyse musicale, de musique de chambre, de direction d’orchestre, d’harmonie et de contrepoint. Dès 1998, il devient lauréat de plusieurs concours internationaux et fréquente désormais les grandes scènes d’Europe (récitals, musique de chambre, avec orchestre). La presse le qualifie unanimement de concertiste international. Il prépare depuis des années le travail de l’intégrale des œuvres du compositeur russe Alexandre Scriabine. S’étant déjà produit en récital avec les Préludes, les Études et le Concerto, il entreprend actuellement l’étude des Poèmes. Depuis 2002, il travaille avec la maison de production Musique & Toile, société évènementielle spécialisée dans l’organisation de spectacles de musique de films, pour ses transcriptions qu’il fait pour piano seul et deux pianos des plus grand succès d’Hollywood du compositeur américain John Williams ; un projet d’édition à long terme est envisagé pour ses 1200 pages d’arrangements manuscrits. Il a également enregistré un disque intitulé John Williams au piano vol. I. Un deuxième volume est en cours de préparation pour 2008 avec les plus grands thèmes de Star Wars pour deux pianos. Son catalogue de compositeur est considérable: cinq symphonies, un concerto pour piano, de la musique de chambre, diverses pièces pour soliste et orchestre, environ 120 pièces pour piano seul, des orchestrations et réductions, une musique de film... Son opéra Unvergessen (Inoubliable) en trois actes sur un drame historique a été crée en janvier 2004 à Bolzano, capitale du Tyrol du Sud italien. Il travaille en collaboration avec les éditions Armiane à Versailles et plus spécialement Dazzling & Sparkling à Paris pour les œuvres commémoratives autour de Vauban. Enguerrand-Friedrich Lühl est un artiste complet : grand amateur d’Art Nouveau, de peinture impressionniste et d’architecture de la Renaissance italienne, il est également l’auteur de nombreuses œuvres littéraires en trois langues dans les thématiques les plus diverses (essais, romans à caractère historique, philosophique, futuriste ou dramatique, recueils de poésies, ouvrages scientifiques musicologiques, nouvelles).

Philippe Barbey-Lallia

Philippe Barbey-Lallia, Chef d’orchestre

De nationalité franco-finlandaise, ce jeune chef d’orchestre a débuté sa carrière en tant que pianiste concertiste. Après plusieurs Prix de la ville de Paris à l’unanimité en piano et musique de chambre, il a intégré le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a obtenu ses diplômes de pianiste concertiste et de musicien chambriste à l’unanimité. Il y a reçu l’enseignement de Bruno Rigutto, Daria Hovora, Claire-Marie Le Guay, Pierre-Laurent Aimard... Lauréat de concours internationaux, il s’est produit à la Cité Internationale, la Salle Cortot, la Maison de la Radio, au Palais des Congrès, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, au Festival du Vexin, au Festival des Nuits de Sainte-Anne à Montpellier, à la Halle aux grains de Toulouse et au Musée des Jacobins… mais également à l’étranger (Finlande, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Irlande, Italie…)
Depuis le premier concert qu’il a dirigé à l’âge de 12 ans, Philippe Barbey-Lallia se destine à la carrière de chef d’orchestre. Il a abordé l’écriture, l’analyse, l’orchestration et la direction d’orchestre au Conservatoire du Centre de Paris, avant d’entrer au CNSMDP dans la classe de Claire Levacher. Il a participé aux masterclasses de Martin Lebel, Olivier Dejours, Janos Fürst… Sélectionné par la prestigieuse Académie Chigiana de direction d’orchestre à Sienne, il a travaillé auprès du maestro Gianluigi Gelmetti qui l’a nommé lauréat de la promotion 2004. Depuis, il a été invité à diriger notamment l’Orchestre Col Canto, l’ensemble Les Folies Dramatiques, l’Orchestre des Lauréats du CNSMDP, l’Orchestre de Sofia, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse…
Il est chef titulaire de l’ensemble orchestral Ellipses, dédié à la création d’œuvres de jeunes compositeurs, ainsi que de l’Orchestre Cinématographique de Paris. Son talent avéré pour le répertoire lyrique l’a amené à diriger plusieurs opéras d’Offenbach, Gounod et Mozart, ainsi que Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn et le spectacle Viva Rossini sous l’égide de la fondation Rossini de France.

Diana Higbee

Diana Higbee, Soprano

"Une voix pleine d’agilité et de brillance et une merveilleuse grâce." Nordbayerischer Kurier
Diana Higbee est Franco-Néo-Zélandaise. Elle obtient un Masters de Musique de la Manhattan School of Music à New York. Elle se fait remarquer dans le répertoire Mozartien. Elle travaille sous la direction de P. McCreesh, N. Richter, P-M. Durand, K. Weiss, D. Daigremont et P. Barbey-Lallia Elle est invitée aux opéras de Rennes, Besançon, Marseille, la Stadthalle Bayreuth, la Margräfliches Opernhaus, l’Opéra Comique de Berlin et aux Festivals d’Aix-en-Provence, de Chartres et d’Ambronay. En 2006 elle est la gagnante "Jeune Talent 2006" pour Musiques au Cœur d’Eve Ruggieri sur France 2 et obtient la bourse Richard Wagner. Ses projets sont Looloo (50 Million Frenchmen), Zerline (Don Giovanni), Ginevra (Ariodante), Mrs Wordsworth (Albert Herring).

L’ensemble orchestral Ellipses

L’ensemble orchestral Ellipses est à l’origine un groupe d’amis tous issus du CNSM de Paris. Fondé en 2005 par le jeune chef d’orchestre Philippe Barbey-Lallia, cet ensemble à géométrie variable propose des programmes allant de la formation de chambre jusqu’à l’orchestre symphonique. Il a pour vocation de promouvoir la création contemporaine et de soutenir les jeunes compositeurs dans la diffusion de leurs œuvres, par le biais d’enregistrements et de concerts. Ellipses interprète également des œuvres du grand répertoire, permettant à des solistes de la nouvelle génération de se produire avec orchestre, jouant ainsi des concertos de Mozart, Haydn, Beethoven… Ellipses a participé à de nombreuses manifestations culturelles, dont notamment le festival Mozart en Fête à Paris, les Musicordes en Normandie, ainsi qu’à plusieurs productions lyriques : Les Brigands et La Vie parisienne d’Offenbach à Maisons-Alfort, Créteil et Villeneuve Saint-Georges. La passion communicative de ses musiciens pour la musique permet de toucher un large public qui n’a pas l’habitude des concerts classiques. L’ensemble est actuellement à la recherche d’un partenariat ou d’un sponsor, afin de continuer son action de promotion de la musique classique auprès notamment du jeune public.

Chœurs sur Seine

C’est l’histoire d’une rencontre entre une passion : la musique et une équipe : des artistes professionnels de qualité et des choristes motivés. Composé de 150 choristes issus de différentes chorales ou écoles de chant, ce chœur est dirigé en répétition par Odile Descols et accompagné au piano par Lise Baudouin. Après son premier concert, le Requiem Allemand de Brahms le 15 février 2007, en l’Église Ste Anne de la Bute aux Cailles, devant 780 personnes, il a redonné ce concert avec l’orchestre Ellipses à la Cigale, à Paris le 3 juin 2007. En 2007, le chœur se produit au Festival du Vexin, avec des grands airs de l’Opéra italien en hommage à la Callas, puis aux Estivals du Chalard près Limoges.

Odile Descols, chef de choeur

Mezzo-soprano soliste, diplomée à l’unanimité de l’école normal supérieure de Paris, elle a chanté avec de nombreux chefs d’orchestre. Elle est aussi professeur de chant à la Schola Cantorum à Paris ainsi qu’à l’ENSP. Depuis plus de dix ans, elle est le chef de chœur du lycée Louis le Grand et depuis 2006 celui de Chœurs sur Seine, sous la direction de Philippe Barbey Lallia.

 

 

 

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