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Chopin • Nocturnes
Désiré N'Kaoua, piano

double CD
POL 136 162

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Frédéric Chopin

Nocturne n° 1 en Sib mineur Op.9 

Nocturne n° 2 en Mib majeur Op.9 

Nocturne n° 3 en Si majeur Op.9 

Nocturne n° 4 en Fa majeur Op.15
Nocturne n° 5 en Fa# majeur Op.15
Nocturne n° 6 en Sol mineur Op.15
Nocturne n° 7 en Do# mineur Op.27
Nocturne n° 8 en Réb majeur Op.27
Nocturne n° 9 en Si majeur Op.32
Nocturne n° 10 en Lab majeur Op.32
Nocturne n° 11 en Sol mineur Op. 37

Nocturne n° 12 en Sol Majeur Op. 37

Nocturne n° 13 en Do mineur Op. 48

Nocturne n° 14 en Fa# mineur Op. 48

Nocturne n° 15 en Fa mineur Op. 55

Nocturne n° 16 en Mib Majeur Op. 55

Nocturne n° 17 en Si Majeur Op. 62

Nocturne n° 18 en Mi Majeur Op. 62

Nocturne n° 19 en Mi mineur Op.Post.

Nocturne n° 20 en Do# mineur Op.Post.
Nocturne n° 11 en Do mineur Op.Post.

 
   
 

Chopin

Les Nocturnes

Chopin composa son premier Nocturne à seulement dix-sept ans. Il n’avait pas encore quitté sa Pologne natale pour n’y jamais revenir. Il s’opposa fermement à sa publication, ne le jugeant sans doute pas assez parfait ; précisons qu’il s’agit du Nocturne en mi mineur. Pourtant nombreux sont les mélomanes qui voient encore aujourd’hui dans cette œuvre toutes les promesses d’un génie que Chopin n’allait jamais cesser d’offrir à la postérité dans la longue série des dix-neuf Nocturnes suivants composés à intervalles réguliers tout au long de sa si courte présence sur terre.
Le dernier Nocturne fut presque contemporain de sa mort prématurée et, durant les seize années, qui séparent ces dates, il n’a jamais abandonné sa prédilection pour ce genre de composition dans laquelle il dévoile entièrement son être intérieur, un peu comme une sorte de confidence faite à qui serait capable de l’écouter : on peut penser qu’au cours d’une vie plus longue, le compositeur nous aurait gratifiés de nouveaux chefs d’œuvre portant cette appellation.
La plupart des Nocturnes sont imprégnés d’une lourde mélancolie souvent inséparable de sa maladie et de la nostalgie de sa patrie lointaine que sa voisine russe rendait si difficilement accessible à l’époque. Contrairement aux Mazurkas, Valses ou Polonaises, les Nocturnes ne sont pas liés à la danse mais plutôt à la méditation ou aux longues rêveries.
Les premiers Nocturnes furent confiés à l’éditeur par groupes de trois, puis de deux, ce qui explique qu’ils portent le même numéro de catalogue bien que l’inspiration en soit différente. Ils sont, en revanche, associés par leurs dédicataires qui sont souvent des élèves de Chopin telles que Laure Duperré, R. de Könneritz, Camille de Billing ou encore Jane Stirling si dévouée et si présente au chevet du compositeur malade et mourant. Plus rarement ce sont des amis dont Chopin admirait le grand art, tel que le pianiste allemand (qui vivait à Paris) Ferdinand Hiller. La jeune pianiste belge Marie Pleyel, enfant prodige et plus tard bru du célèbre fabriquant des Pianos Pleyel, reçut l’honneur d’être la dédicataire des trois premiers Nocturnes édités. Chopin n’est pas le créateur de cette forme de composition mais on peut raisonnablement imaginer que son adolescence fut bercée par les douces mélodies des dix-huit Nocturnes du compositeur irlandais John Field, son aîné de vingt-huit ans. Cette influence n’est perceptible que dans les deux premiers. Mais, dès les premières notes du troisième Nocturne, on ressent l’empreinte inimitable du génie chopinien.
On ne peut nier que Chopin ait porté cette forme de composition à un degré de perfection jamais atteint qui a incité tant d’autres auteurs et non des moindres (Fauré, Poulenc, Satie par exemple) à exprimer ainsi leur sensibilité.

Le Nocturne est la musique de la nuit et, dès la plus haute Antiquité, la nuit a exercé sur l’imaginaire des poètes une magie très puissante avec ses mystères, sa symbolique, ses fantasmes. La nuit sous son double aspect, Janus à deux visages, angoissant et apaisant :
- Génie maléfique dans l’opéra maçonnique "La Flûte Enchantée" de Mozart, ou complice des sabbats de Walpurgis, ou encore dans La Nuit sur le Mont Chauve, etc.
- Inspiratrice des artistes dont elle est la Muse ou source enrichissante de l’âme humaine comme dans La Nuit Transfigurée de Schönberg.
- Et, en remontant plus loin, serait-il si absurde d’accorder cette appellation à la "Petite Musique de Nuit" de Mozart ?

La plupart de ces pièces n’exigent pas une exécution rapide à l’inverse des Scherzi, par exemple, les indications de Chopin se situant dans une marge allant de Lento sostenuto à Andantino, avec une partie centrale parfois agitée dans l’esprit (mais non dans le tempo), juste le temps de rompre la sérénité initiale comme pour mieux en faire apprécier le retour. Les mouvements métronomiques ne sont mentionnés que dans les huit premiers Nocturnes ainsi que dans le n°19 (posthume opus 72 n°1 en mi mineur).
Comme dans de nombreuses œuvres de Chopin (Impromptus ou Scherzi), la structure adoptée se définit par la succession A-B-A, à l’exception d’un seul Nocturne opus 15 n°3 qui ne revient pas sur la première exposition.
Par ailleurs, nous découvrons à la lecture de ses œuvres (ainsi que les biographes les plus crédibles l’ont souligné) que Chopin détestait redire une section déjà exposée sans en retrancher ou ajouter un petit détail, de sorte que parfois la réexposition varie toujours un peu de l’exposition.
Alors, dans une époque aussi troublée que la nôtre, accordons-nous le temps de rêver en partageant cette magie poétique que nulle esthétique contemporaine n’a su égaler.


" Le sentiment inspirateur de Chopin ne se révèle tout entier que lorsqu’on a été dans son pays, qu’on y a vu l’ombre laissée par les siècles écoulés, qu’on en a suivi les contours grandissants comme ceux du soir [...] "
Biographie de Chopin - Franz Liszt.
Cette approche de la Pologne, Désiré N'Kaoua l'a faite sienne notamment à Bydgocz et Varsovie lors de nombreux concerts, où il joua Etudes, Ballades, Mazurkas et le Concerto en mi mineur.



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Dés son plus jeune âge, Désiré N’Kaoua, pianiste français né à Constantine il y a 86 ans, manifeste des dons exceptionnels qui lui permettront d’être à 18 ans, 1er Prix du CNSM de Paris, de se perfectionner avec Marguerite Long et Lazare Lévy.
A 27 ans, il obtient le titre envié de 1er Grand Prix du Concours International de Genève. Dès lors, il effectue de nombreuses tournées en Europe, en Asie, aux USA et le succès que remportent ses concerts fait de lui un des solistes les plus invités des plus grands orchestres : Berlin, Varsovie, Prague, Budapest, Bucarest, de Radio-France, de la R.A.I..
Parallèlement à sa carrière de soliste international, Désiré N’Kaoua, dont la valeur pédagogique a dépassé le cadre de nos frontières, fut professeur au Conservatoire Supérieur de Genève, de Versailles tout comme à l’Ecole Normale de Musique de Paris et à la Schola Cantorum. Il a aussi donné de nombreuses master-classes tant en France qu’à l’étranger.
Fondateur en 1986 du Concours International de Sonates de Vierzon, il participe aussi à la création de l’Académie Internationale de Musique des Pays de la Loire ainsi que du Festival Estival de Guerande .
En 1988, Marcel Landowski, le décore des insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite au titre d’Ambassadeur de la Musique Française à l'étranger.
Il donne un concert au Vatican en 1988 pour commémorer la mort de F. Chopin. Sa passion de la musique trouve aussi sa réalisation dans de nombreux enregistrements (Mozart, Schubert, Chopin, Debussy, les Intégrales de Chabrier, Ravel, Alain, Roussel, etc.).
En 1997, Désiré N'Kaoua a été promu, sur proposition du Premier Ministre, Officier dans l’Ordre National du Mérite toujours au titre d’Ambassadeur de la Musique Française à l'étranger. Il a donné plus de 2000 concerts.


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Désiré N’Kaoua is a French pianist ; he borned in Algeria 86 years ago.
From the time of his earliest childhood, Désiré N’Kaoua proved to have exceptional musical gifts. At age 18, the French pianist received the First Prize of the National Superior Music Conservatory of Paris, where he attended classes with such masters as Lazare Lévy and Lucette Descaves.
At 18, N’Kaoua first performed as a soloist with the Berlin Philharmonic Orchestra, and throughout his career he has appeared with the most prestigious musical ensembles, including the Philharmonic Orchestras of Berlin, Warsaw, Prague, Budapest, Athens and Roman Switzerland, the Radio-France Philharmonic Orchestra, the National Philharmonic Orchestra of Bucharest and the Lausanne Chamber Orchestra, to name only a few.
At 27, the virtuoso was awarded the much praised yet rarely discerned First Grand Prize of Geneva’s famous international competition. Other prizes include the Gold Medal at the Vercelli international competition in Sienna and the First Prize at the Alfredo Casella competition (Italia).
The artist has also made numerous recordings in France and abroad, including works by Chopin, Schubert, Mozart, Chabrier, Jehan Alain, Fauré, Debussy and Ravel.
In addition to a fulfilling career as a soloist, N’Kaoua is a respected pedagogue, with a reputation depassing France’s borders. He has taught at the Superior Music Conservatory of Geneva and at the National Conservatory of Versailles, France. Désiré N’Kaoua is currently teaching at both the Ecole Normale de Musique de Paris and the Schola Cantorum, two of France’s most prestigious piano schools.
In France, he has created the International Music Academy of the Pays de la Loire, a summer music school. He is also at the origin of several competitions: he founded the Sonata Competition of Vierzon in 1986, Guerande’s Festival Estival in 1989 and the International Competition of French Music in 1991.
The Prime Minister of France recently promoted Désiré N’Kaoua to the rank of Officer in Ordre National du Mérite, renewing his mandate as “Ambassador of French Music”.



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