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Enguerrand-Fredrich Lühl, Quatuors 1 & 2

Quatuor Isé
Samika Honda, Ryoko Yano, violonsSylvain Durantel, alto Sietse-Jan Weijenberg, violoncelle

POL 480 243

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Enguerrand-Friedrich Lühl
Quatuor n° 1 "Vauban"
Quatuor n° 2


en écoute : Allegro vivace du Quatuor Vauban

   
 


En 1999, le jeune pianiste et compositeur Enguerrand-Friedrich Lühl reçoit, au terme de plusieurs entretiens passionnés avec Alain Monferrand, Président de l’Association Vauban, la commande d’une pièce commémorative, à l’occasion de la célébration du Tricentenaire de la mort du Maréchal Vauban. Ingénieur du Roy, Vauban n’a cessé, tout au long de sa vie, de s’engager pour réduire les pertes en vies humaines au cours des guerres. L’idée de lui rendre hommage par une oeuvre profondément religieuse souligne le caractère humaniste du personnage, et c’est ainsi que l’idée du Requiem est retenue. Suite à cette première commande, Alain Monferrand demande à Enguerrand-Friedrich Lühl une succession d’autres pièces, toutes axées la glorification du Maréchal. Ainsi, après le Requiem, vient une œuvre profane : le poème symphonique La Chamade, inspiré du “Traité d’attaque des places fortes” de Vauban, puis le Quatuor Vauban, sa version pour orchestre à cordes, Symphonie de chambre, et enfin la Suite Royale pour corde seule. L’unité de composition des différentes oeuvres présente également un aspect important pour le néophyte, pour lequel le nom de Vauban n’évoque pas forcément d’emblée un personnage précis, une carrière déterminée. Ainsi, de manière à initier plus facilement l’auditeur, Enguerrand-Friedrich Lühl a tissé, dans l’esprit de Pierre et le loup, une palette de thèmes distincts, que l’on retrouve dans toutes ses compositions consacrées à Vauban : le thème de Vauban, le thème de Louvois, le thème de Louis XIV (fanfare), le thème des Espagnols assiégés... Tous se retrouvent et forment un canevas cohérent, soutenant l’ensemble des compositions.
Le premier mouvement du Quatuor Vauban plonge d’abord l’auditeur dans une atmosphère mystérieuse et figée, puis, soudain, le caractère énergique de Vauban fait son apparition de manière éclatante. La musique est mouvementée, directe, enflammée. Les différents timbres des instruments se mêlent avec passion, donnant l’impression d’un fourmillement continu. À la reprise, l’alto fait entendre le thème de Vauban en entier, sous la tornade des autres instruments. Cette course effrénée ne s’achève qu’à la dernière mesure, aboutissement d’une immense progression. D’un contraste extrême par rapport au mouvement précédent, le second mouvement, d’un lyrisme épique, rappelle les adagios des symphonies romantiques, riches dans leurs enchaînements harmoniques, larges dans leur progression mélodique. Il dégage une grande émotion, à la fois intense et contenue. Dans le troisième mouvement, le scherzo, dynamique et enjoué, surprend l’auditeur par l’obstination de son rythme dansant de tarentelle. La partie centrale, plus lente, rappelle quelques passages du Requiem d’Enguerrand-Friedrich Lühl. La pièce s’achève sur une coda agitée et enlevée. La fugue, symbole de l’architecture musicale, gouverne le quatrième et dernier mouvement, plus court que les autres, mais de loin le plus complexe : Vauban aime, Vauban vénère, Vauban respire jusqu’à son dernier souffle la joie de vivre. La discipline, la structure et l’amour sont les mots-clefs de ce final endiablé.

Le Quatuor à Cordes n°2 en fa mineur LWV 85 ne s’inspire pas d’évènements historiques ou extérieurs au procédé de composition. Composé deux ans après le Quatuor Vauban, son atmosphère plus sombre et passionnée trace un fil conducteur tout au long de la dramatique des quatre mouvements. “Le but de mon esthétique créative est d’essayer de faire en sorte que chaque pièce transcende la précédente par sa qualité et sa beauté. Bien sûr, cette chimère ne reste qu’illusion provisoire, mais elle entraîne l’artiste à maintenir l’exigence qualitative de son travail. Il n’est pas question ici de vouloir aller toujours plus loin, il est juste question de chercher le Beau véritable sans jamais être capable de le trouver réellement avec le matériau de travail à disposition. Cette quête constante du Beau mène au désir et au besoin de créer une nouvelle oeuvre qui puisse accepter ce défi. Pour cela, l’oeuvre nécessite une structure, un moule, un cadre bien délimité, grâce auquel il peut s’épanouir avec bien plus d’efficacité que si les barrières étaient constamment repoussées. On trouve sa propre Liberté, son propre Beau, qui correspond à la “mélodie qui est en soi” (Henri Sauguet), par ces limites que nous nous fixons. Le Beau n’en sera que plus concentré. Les plus grands chefs-d’oeuvre sont également les plus concis dans l’architecture. C’est justement cette concision qui transporte l’auditeur vers un monde supérieur, qui fait que l’art est Art, déformation artificielle de la nature humaine visant à atteindre des sphères inaccessibles par la biais du concret et matériel. Telle est pour moi la mission de l’art et de mon travail.”

Enguerrand-Friedrich Lühl


Enguerrand- Friedrich Lühl, pianiste-compositeur
Après avoir terminé brillamment ses études de piano à la Schola Cantorum, Enguerrand-Friedrich Lühl complète sa formation en entrant à 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. 3 ans après, il obtient un Premier Prix de piano à l’unanimité. Parallèlement à son cursus de piano, il suit des cours d’analyse musicale, de jazz, de musique de chambre, de direction d’orchestre, d’harmonie et de contrepoint avec une passion grandissante. Après ses études, il entre dans le monde charismatique du Concours International et s’y consacre pleinement. Dès 1998, il devient lauréat de plusieurs concours, dont notamment Rome, Pontoise et le Tournoi International de musique. Depuis, il fréquente les grandes scènes d’Europe (récitals, musique de chambre, avec orchestre). La presse le qualifie unanimement de concertiste international. Il prépare depuis des années le travail de l’intégrale des oeuvres du compositeur
russe Alexandre Scriabine. S’étant déjà produit en récital avec les Préludes, les Études, les Poèmes et le Concerto, il entreprend actuellement l’étude des Sonates. Il vient de terminer une série de transcriptions des plus grandes musiques de films de John Williams pour piano seul et deux pianos (plus de mille deux cents pages manuscrites) ; un projet d’édition à long terme est envisagé. Il a récemment enregistré un disque commercialisé intitulé “John Williams au piano vol. I” avec ses propres arrangements des plus grands thèmes d’Hollywood. Un deuxième volume est en cours de préparation avec les plus grands thèmes de Star Wars pour deux pianos. Peu à peu, Enguerrand-Friedrich Lühl se découvre une vocation de pédagogue et exerce en tant qu’enseignant et professeur au conservatoire Georges Bizet à Paris. Son catalogue de compositeur est considérable malgré son jeune âge : cinq symphonies, un concerto pour piano, de la musique de chambre, diverses pièces pour soliste et orchestre, environ 120 pièces pour piano seul, des arrangements et réductions, une musique de film... Son plus grand défi a été la réalisation de son opéra Unvergessen (Inoubliable) en trois actes sur un drame historique créé en janvier 2004 à Bolzano, capitale du Tyrol du Sud italien (10 représentations). Il travaille en collaboration avec les éditions ARMIANE à Versailles.

Quatuor Isé

Le Quatuor Isé est composé de jeunes lauréats du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a obtenu le 1er Prix de Quatuor à cordes mention Très Bien, dans la classe de Vladimir Mendelssohn et Agnès Vesterman. Depuis sa fondation en 2003, le Quatuor Isé a également bénéficié de l’enseignement de Constantin Bogdanas, Françoise Gnéri, Michaël Hentz, Jean-Jacques Kantorow, Bruno Pasquier. Isé travaille actuellement auprès du Quatuor Ysaÿe au CNR de Paris. Isé s’est produit dans différents festivals en France et à l’étranger. Depuis sa création, le Quatuor Isé est soutenu par les Concerts Vinteuil. Isé est dédicataire du Troisième Quatuor d’Enguerrand-Friedrich Lühl.

Samika Honda, violon
Elle a remporté des concours tels que le Festival of Festivals au Royaume-Uni, le Concours International d’Avignon, le Concours Menuhin.

Ryoko Yano, violon
Lauréate des concours Tibor Varga, Stradivarius, des Concours de Sendaï et de Genève, elle bénéficie du soutien des Montres Breguet.

Sylvain Durantel, alto
Soutenu par la fondation Meyer, il a obtenu le Prix Geneviève et Jacque-Dupont. Il se produit avec S. Marcovici, D. Pagin, S. Wieder-Atherton.

Sietse-Jan Weijenberg, violoncelle
1er Prix du Conservatoire “Prince Claus” aux Pays-Bas, il est soutenu par les fondations De Nuffic et Het VSB Fonds.

 

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