Gisèle et Chantal Andranian.


Lauréates du Conservatoire National Supérieur de Musique, de l'Ecole Normale de Musique et de la Fondation Cziffra, elles se sont formées auprès de Pierre Barbizet, Lucette Descaves, Jean Micault pour le piano, Pierre et Nelly Pasquier, Geneviève Joy pour la musique de chambre. Elles ont choisi d'orienter la majeure partie de leur activité sur le duo de piano (piano à quatre mains et deux pianos) et ont pu ainsi explorer, au fil de multiples concerts, la majeure partie du répertoire pour cette formation, et notamment les musiques française et russe.
Les oeuvres qui figurent sur cet enregistrement ont été présentées lors de concerts sur des lieux emblématiques de l’Impressionnisme : Musée des Impressionnistes de Giverny, Manoir du Bois des Moutiers de Varengeville-sur-Mer, Festival des Falaises Musicales, Musée Claude Debussy de Saint-Germain-en-Laye, villes de Chatou, de Bougival, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, de missionnements culturels des Départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine.

Laureates of the Conservatoire National Supérieur de Musique of Paris, the Ecole Normale de Musique and the Cziffra Foundation, they studied with with Pierre Barbizet, Lucette Descaves, Jean Micault for piano, Pierre and Nelly Pasquier, Geneviève Joy for chamber music.
The works include in this recording have been presented at concerts in symbolic place: Giverny, Claude Debussy Museum of Saint-Germain-en Laye etc.. in the framework of the Impressionist Normandy Festival. «Horizons», this voyage represents works that are at the heart of musical heritage, but also at the heart of our personal heritage.

Horizons sans bornes qui s’étendent
Plus haut que la pensée, et plus loin que les yeux.
Lamartine Harmonies poétiques et religieuses.

Horizons. Appel vers le lointain, l’ailleurs, vers une ligne toujours plus inaccessible. Des paysages terrestres tout d’abord, colorés, aux contours bien définis, et qui s ‘estompent peu à peu jusqu’au flou, favorisant la rêverie.
Krunk, (La Grue) est peut-être l’une des mélodies les plus émouvantes de la musique arménienne recueillie par Komitas. La grue, l’oiseau emblématique de l’Arménie, survole majestueusement les montagnes désolées de ce pays âpre et ardent.

Comme dévoilé par l’oiseau, apparaît le Vieux Château, le tableau du peintre Hartmann évoqué par Moussorgsky. Un château en ruine dans la montagne, et le chant d’un troubadour sur sa cithare. Laissons-nous porter sur les ailes du conte, celui de Schéhérazade. Ce parcours initiatique se poursuit avec le voyage de Simbad, au coeur des sortilèges de l’Orient.
Mais, avec l’évolution du langage musical - chromatismes, introduction des modes orientaux, japonismes - en accord avec l’évolution de la peinture, les limites qui séparent les éléments s’estompent, laissant la place à des lignes imperceptibles où les contours du ciel et de la mer se fondent. Nuages, Clair de lune, lever du jour de Daphnis et Chloé, jeux de lumière de l’aube à midi sur la Mer, Faune s’exaltant dans une après-midi de torpeur...

Gisèle Andranian
 

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