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Raymond Gallois-Montbrun Douze Etudes-Caprices  Tableaux indochinois Les Sept péchés capitaux
Tedi Papavrami, Gérard Poulet, Boris Garlitsky, violon  Quatuor Benaïm Aurélia Legay, soprano Sabine Vatin, piano

POL 580 429


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Raymond Gallois-Montbrun
Douze Etudes-Caprices
Tableaux indochinois
Les Sept péchés capitaux

"Pas une seule trace d'ennui à l'écoute de ce cd, qui sera pour beaucoup synonyme de découverte... une éclatante distribution, qui contribue à notre plaisir d'écoute. "
Classica

"Saluons la virtuosité de Tedi Papavrami, et la justesse de ton de Boris Garlitsky, lequel parvient à transformer le timbre de son instrument, ce qui eût ravi un Ligeti, particulièrement goûteux de ce genre de métamorphoses."
Le Monde de la Musique

en écoute : 12ème Étude-Caprice : le Ricochet

 

   
         
   

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Raymond Gallois Montbrun

Raymond Gallois Montbrun est né à Saïgon en 1918. Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il obtient les premiers prix de violon, d'harmonie, de fugue et contrepoint, de composition, il reçoit, en 1944, le Premier grand prix de Rome de composition musicale. Après un séjour à la Villa Médicis (1946-1948), il se consacre à la double carrière de violoniste et de compositeur. En qualité d'interprète, il donne de nombreux concerts en Europe, en URSS, en Afrique du Nord, au Moyen et en Extrême-Orient, notamment au Japon. A ce titre, on peut dire qu'il a largement contribué à la diffusion de la musique française qu'il inscrivait régulièrement à ses programmes. Pédagogue, il donne de nombreux cours de violon, d'écriture et de composition à l'Institut français de Tokyo (1952-1954), ainsi que des conférences au Japon, en Allemagne, au Canada, sur l'enseignement musical français. De 1957 à 1962, R. Gallois Montbrun est en charge de l'Ecole nationale de musique et d'art dramatique de Versailles à laquelle il donne élan et prestige. Nommé en 1963 par André Malraux à la tête du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il déploya - pendant 21 ans - tous ses efforts pour réorganiser le grand établissement et fortifier sa vocation pédagogique : multipliant les classes, introduisant la recherche électro-acoustique, instituant un cycle d'études de perfectionnement, favorisant les échanges avec l'étranger. Avec la détermination courtoise qui le caractérisait, R. Gallois Montbrun fit du Conservatoire un véritable creuset où se développèrent les vocations les plus prometteuses. A la recherche constante de nouveau talents, R. Gallois Montbrun appartint à de nombreux jurys internationaux, notamment celui du Concours Marguerite Long - Jacques Thibaud dont il fut le directeur artistique en 1985, puis président du Comité directeur à partir de 1992. Compositeur, on lui doit une Symphonie japonaise, un Concerto pour violon et orchestre, Trois mélodies avec orchestre, le Rossignol et l'Empereur, opéra radiophonique, Mosaïque pour piano et diverses pièces instrumentales. Acteur important de la vie musicale française, R. Gallois Montbrun, Officier de la Légion d'Honneur, Officier dans l'Ordre national du Mérite, Commandeur des Arts et des Lettres, fut élu, le 5 mars 1980, membre de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de Paul Paray. En 1985, il fut président de l'Académie des Beaux-Arts et Président de l'Institut. Il est mort le 13 août 1994, à Paris.

Bernard Zehrfuss, ancien Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts.

Douze Etudes-Caprices de concert pour violon

Les Douze Etudes-Caprices de concert sont - à notre avis - l'équivalent, pour notre époque, des Vingt-quatre Caprices de Paganini. Elles sont si bien écrites pour l'instrument que leur extrême difficulté n'apparaît pas vraiment à l'audition. On peut ne retenir que le constant jaillissement de musique dont elles sont porteuses. Citons Les Doubles-Cordes, avec leur thème au doux balancement et aux modulations savoureuses, Le Ricochet, auquel la sourdine donne une heureuse sonorité métallique et qui enrobe de ses sextolets bondissants un long thème caressant. Les Harmoniques, où défile de façon particulièrement ingénieuse, tout le catalogue des sons harmoniques possibles - lesquels donnent naissance à un thème de flutiau délicieusement modal. Citons encore Les Pizzicati bien campés dans leur 7/8 ; enfin, La Sonorité dont le premier tiers est conçu en fonction des cordes graves sol et ré. Le retour du thème s'effectue en doubles cordes, la partie inférieure déroulant sous le thème un vibrant contrepoint. Des arabesques virevoltent autour du troisième retour du thème - lequel atteint, pour sa dernière apparition, des hauteurs vertigineuses.

Les Sept Péchés Capitaux pour voix élevées et piano

Texte de Pierre Dumayet

Dans cette œuvre, apparaît un tout autre aspect de la personnalité de R. Gallois Montbrun : l'humour. Ces brefs tableaux, aux couleurs contrastées, épousent parfaitement le texte de P. Dumayet. Toute poésie en est volontairement exclue, au bénéfice d'un froid constat, exprimé dans le langage de tous les jours, et souvent à la première personne. Tableaux indochinois pour quatuor à cordes Violoniste hors pair, compositeur au talent profondément original mais largement méconnu, Raymond Gallois Montbrun a reculé très loin les limites de l'écritures des instruments à cordes.

Les Tableaux indochinois pour quatuor à cordes nous en offrent un exemple frappant. L'œuvre s'ouvre sur une pièce intitulée Descente du courant. Un thème à la dynamique irrésistible s'impose dès les premières mesures et ne nous laisse ensuite aucun répit. Le seul moment de détente relative nous est apporté par un second thème, à la couleur puissamment orientale, tout en pizzicatos et glissandos. Le fond du décor est constitué de battements réguliers de col legno (rebondissement du bois de l'archet sur les cordes), évoquant on ne sait quel instrument de percussion. L'écriture du second mouvement - Offrande des Cierges (Cour d'Amour) - plus traditionnelle, est faite d'un subtil faisceau de lignes contrapuntiques. Enfin, Course de pirogues nous précipite dans un tourbillon irrésistible qui aboutit, pour finir, à un véritable déchaînement instrumental.

Claude Pascal

 

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Gérard Poulet

Gérard Poulet, fils du violoniste et chef d'orchestre Gaston Poulet, a un passé d'enfant prodige. Entré à 11 ans au Conservatoire de Paris, il en sort l'année suivante avec un Premier Prix à l'unanimité. A 18 ans, il remporte le Premier Prix du Concours Paganini de Gênes. Il bénéficie de l'enseignement des plus prestigieux Maîtres du violon comme Francescatti, Menuhin, Milstein et surtout Henryk Szeryng, son "père spirituel". Commence alors une carrière internationale qui l'amène à se produire sur les plus grandes scènes des quatre continents. Professeur au CNSM de Paris, il dispense aussi son enseignement en master-classes dans le monde entier. Pédagogue exigeant et ambitieux pour ses élèves, comme le prouvent les remarquables résultats de ceux-ci aux grands Concours, Gérard Poulet est, sans conteste, une figure emblématique du Violon Français.

 

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Boris Garlitsky

Né à Moscou en 1952, Boris Garlitsky a commencé ses études dans la classe de son père, professeur célèbre. Il donne son premier concert avec orchestre à l'âge de 13 ans et trois mois plus tard il remporte le "Prix Spécial" du Concours National de Violon de Moscou. Il poursuit ses études au Conservatoire Tschaïkovsky avec Youri Yankélévitch. Pendant ses années il étudie tout le répertoire traditionnel du violon dans la classe du grand pédagogue russe, au sommet de son art. Vainqueur du Concours Paganini en Italie (1982), ex-violon-solo des "Virtuoses de Moscou", puis de l'Orchestre National de Lyon, Boris Garlitsky se distingua par la diversité exceptionnelle de son activité et ses brillants succès, aussi bien comme soliste et chambriste que comme violon-solo et chef d'orchestre. Boris Garlitsky a interprété plusieurs grands concertos sous la direction d'Emmanuel Krivine, Jerzy Semkov, Pinchas Steinberg, Dmitri Sitkovetsky... Ses partenaires en duo, trio ou quatuor comptent parmi les plus grands : Pinchas Zukerman, Vadim Repin, Vladimir Spivakov, Truls Mork, Antonio Menesses, Gérard Caussé, Michel Dalberto, Christian Ivaldi. Il se produit en duo avec la pianiste Elena Garlitsky. Boris Garlitsky est appelé comme violon-solo dans plusieurs orchestres renommés : London Symphony Orchestra, Royal Opera de Londres, l'Orchestre du "Capitole" de Toulouse, etc... Il est un des rares musiciens qui, aujourd'hui, enseignent à la fois aux CNSM de Paris et de Lyon. Il est invité à donner des master-classes dans les plus grandes structures internationales.

 

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Tedi Papavrami

Tedi Papavrami est né à Tirana (Albanie). Il commence l'étude du violon à quatre avec son père, Robert Papavrami, professeur réputé dont l'influence sera déterminante pour toute la suite de son développement violonistique. A l'âge de huit ans, il interprète en public avec l'Orchestre Philharmonique de Tirana les Airs Bohémiens de Sarasate, puis, à onze ans, le 1er Concerto de Paganini. En septembre 1982, à l'initiative du flûtiste Alain Marion, il est invité en France, en qualité de boursier du gouvernement français. Il y suit l'enseignement de Pierre Amoyal au CNSM de Paris. T. Papavrami remporte, en 1985, le Prix du Concours International Rodolfo Lipitzer et, en 1986, le Premier Prix de violon, premier nommé à l'unanimité du jury du CNSM de Paris. En 1987, il obtient la Licence de Concert au Conservatoire de Lausanne, dans la classe de Pierre Amoyal. A partir de cette époque, c'est seul qu'il poursuit son développement musical, guidé ponctuellement par les conseils de Zino Francescatti et Victoria Mullova. En juin 1992, la SACEM lui décerne le prix Georges Enesco. Et en septembre 1993, il remporte le Premier Prix du Concours International Sarasate à Pampelune, ainsi que le Prix Spécial du Public. T. Papavrami a donné de nombreux concerts en récital et en soliste, tant en Eupore qu'en Turquie, au Japon, en Isra‘l, en Afrique du Sud etc... avec, notamment, l'Orchestre de Paris, le Bamberg Symphoniker, le Bayerische Rundfunk-Symphonieorchester, l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l'Orchestre National de Lille, l'Orchestre de Palma de Majorque, l'Orchestre de Galicia... et a collaboré avec des chefs tels que Kurt Sanderling, Christopher Hokwook, Antonio Papano, Gilbert Varga, Zdenek Macal, Louis Sangree, Jean-Claude Casadesus, etc... Musicien de chambre, T. Papavrami a participé à de nombreux concerts en France et à l'étranger, en compagnie de collègues et d'amis tels que Gary Hoffman, Jean-Pierre Rampal, Janos Starker, Gérard Caussé, Kun Woo Paik, Emmanuel Pahud, Huseyin Sermet, Philippe Bianconi, Jean-Philippe Collard, Eric Lesage, Paul Meyer, Isabelle Faust, Rapha‘l Oleg, etc... Il est, depuis 2002, membre du quatuor avec piano, Quatuor Schumann, basé à Genève. Parallèlement à ses activités de musicien, Tedi Papavrami est, depuis 2000, le traducteur de l'écrivain albanais Ismail Kadaré pour les éditions Fayard.

 

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le Quatuor Benaïm

Fondé en septembre 2000 par le violoniste isra‘lien Yaïr Benaïm, le Quatuor éponyme est très vite remarqué par ses pairs pour son enthousiasme et son engagement musical. Grâce à l'Association Proquartet, qui l'a soutenu dès ses débuts, le Quatuor Benaïm entretient une relation privilégiée avec Louis Fima, fondateur du Quatuor Arpeggione, et avec Walter Levine, premier violon du Quatuor Lasalle. "L'Association des Jeunes Artistes Musiciens" joue également un grand r™le dans son développement, par l'aide capitale qu'elle lui apporte. Grâce à elle, le Quatuor Benaïm a eu l'occasion, cette année, d'étudier avec Walter Levine à l'Académie de Salzbourg, et à la Hochschule de Bâle, dans le cadre du cycle de perfectionnement. Avide de rencontres, le Quatuor a de même profité des conseils d'Alain Meunier, Serge Collot, Julius Berger... En 2001, le Quatuor a remporté le prix spécial Pro Musica de la FNAPEC, et est demi-finaliste au "Concours International de Genève". Le Quatuor a déjà collaboré avec plusieurs des plus grands musiciens français, comme le violoniste Gérard Poulet, la pianiste Anne Queffelec et le hautboïste Maurice Bourgue. Il a participé à de nombreux festivals : Proquartet à Fontainebleau, Carmel en Israël, Canfranc en Espagne et "la Découverte de Jeunes Talents" à Val d'Aulnay, et a été invité au Strasbourg WienerSaal et à Paris, Salle Cortot, et à la Sorbonne. Les prochains concerts du Quatuor auront lieu en Allemagne, en Alsace, à Cahors et Paris, en particulier avec Michel Michalakakos.
site : http://www.quatuor-benaim.net

 

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Aurélia Legay, soprano

Ses premières études ont porté sur la danse et la comédie. C'est ainsi qu'elle a été choisie comme partenaire de Roland Giraud et Pierre Arditi dans La Petite allumeuse de Danielle Dubroux. Aurélia Legay entre au CNSM de Paris dans la classe de chant de Christiane Eda-Pierre et Christiane Patard. 1er prix de chant en 1999. Elle reçoit ensuite les conseils de José Van Dam, Gérard Souzay, Renata Scotto et Thomas Hampson. Elle fait ses débuts avec l'Orchestre national de Lyon dans l'Enfant et les Sortilèges. Viennent ensuite les rôles de Fiordiligi dans Cosi fan tutte et de Mica‘la dans Carmen, sous la direction de Marc Minkowski. On l'entend encore dans la belle Hélène, dans Ciboulette, dans Orphée et Eurydice, dans Herminie, cantate pour soprano de Berlioz, dans Mireille (rôle-titre). Au cours de la présente saison (2003-2004), elle se produit de nouveau dans la Belle Hélène, puis dans Le Docteur Ox d'Offenbach, dans la Vie parisienne, enfin dans le rôle d'Antonia des Contes d'Hoffman à Bercy.

 

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Sabine Vatin, piano

Sabine Vatin fait ses études au CNSM de Paris où elle obtient les 1er prix de musique de chambre, de piano, d'accompagnement, de clavecin, de basse continue, ainsi qu'un prix de direction de chant. Depuis 1987, elle est chargée - dans ce même Conservatoire - de la formation musicale des chanteurs. Chef de chant en 1986 à l'Opéra de Paris, en 1987 à Aix-en-Provence, puis - à partir de 1990 - au Théâtre du Châtelet, elle devient conseillère artistique de ce théâtre en 1992 où elle assiste Stéphane Lissner, puis Jean-Pierre Brossmann. Elle a donné de nombreux récitals à Aix-en-Provence, à Radio-France, au Théâtre des Champs-Elysées ; accompagné des chanteurs et joué en formation de musique de chambre, notamment avec Gary Hoffmann et Michel Lethiec. Elle a enregistré une dizaine de CD, soit au pianoforte, soit au piano.

 

 

 

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